MINES ET EAUX THERMALES EN 1850
Mise à jour janvier 2013
selon un frère des écoles chrétienens
Minières page 20 à 23
Dans le comté de Nice on y rencontre la mine de Peona sur la rive droite de la rivière nommée l’Aigle Blanche.
Les veines de minerai furent reconnues en 1828.
La mine de Tenda : la masse métallique renfermée dans les flancs de la montagne se compose de petits filons de plomb et d’argent amalgamés avec l’oxyde de zinc et la pyrite de fer. La mine de Tenda intéresse non seulement l’industrie mais elle offre encore aux habitants de la Roja les ressources journalières de la main d’œuvre.
La mine de Gilletta est située dans un lieu central limitrophe des territoires de Bausson et de Torretta Revest. Les eaux d’une source nommée Adour roulent dans son voisinage. On dit que le charbon est très bon et très abondant et reconnu pour tel à l’arsenal de Turin.
L’existence d’un dépôt considérable de houille est signalée en plusieurs endroits spécialement sur le territoire de Peglia
Eaux minérales page 22
De toutes les eaux minérales du Comté de Nice, celles de Lancioures ou de Berthemont sont les plus remarquables. On les dit très efficaces contre les affections cutanées et contre plusieurs maladies. Ces eaux sortent de trois sources peu éloignées les unes des autres sortant du pied des rochers de Geneiss contiennent les mêmes principes minéraux et ne diffèrent que par leur degré de température. Celle de Saint Michel est froide et sert ordinairement de boisson. La température de la source de Saint Jean Baptiste est de 24° Réaumur, celle de Saint Julien de 23°. Du reste les eaux de ces trois sources sont parfaitement claires et limpides légèrement onctueuses au toucher, leur saveur est à peine sensible ; leur odeur fort désagréable et analogue à celle des oeufs couvés. Ces eaux rougissent la teinture de tournesol ; elles jaunissent l’argent et noircissent le mercure ; elles précipitent en noir les sels de plomb et conservent cette propriété malgré l’ébullition
Les eaux minérales de la Guez territoire de Saint Sauveur sont aussi remarquables. Ces sources au nombre de deux offrent quoique très voisines un curieux contraste. L’une très chaude d’une odeur désagréable contient un mélange de soufre de magnésie et de chaux, l’autre froide, est tellement nauséabonde qu’on ne peut en boire sans être pris de vomissements. Cette dernière, chargée de mercure ne mouille pas le linge sur lequel on la verse mais roule en globules détachés.
Frère des écoles chrétiennes, le jeune Niçois instruit de sa patrie ou notices historiques sur la ville et le Comté de Nice, société topographique 1850