Point du Ramingao à Roquebrune Cap-Martin

 

              Le Castello-Hameau de La Trinité 06340

 

 

 

Mise à jour octobre 2023

Prospections et photos Jacky Sarale, Claude Lazzerini, Félix Dalbera, plans Claude Lazzerini

 

Ci-dessus de gauche à droite photos 13 et 14 vues intérieures, 16 vue de l'étage,17 accès vers Lara , suivant plan de repérage ci_dessous, cadastre de 1871

 

Photos ci-contre:

deux vues de la citerne

Ci-dessus de gauche à droite:  

plan du hameau et repérage, le Castello 1970, photo aérienne 1951

ci contre:

Coordonnées

Plan suivant géoportail

 

La Commune de la Trinité a été créée le 30 janvier 1818 par une décision de Victor Emmanuel 1er roi de Piémont Sardaigne qui détacha son territoire de la commune d'Eze et par l'adjonction du prénom Victor devint La Trinité Victor et plus simplement La Trinité en 1951.
De nombreux hameaux sont dispersés sur son territoire et celui du Castello est l'un des rares et même le seul à ne plus être habité
Sa désertion a entraîné la ruine de ce hameau qui pourtant jusqu’au début du XXe siècle  était encore bien vivant.

Sur une photo aérienne de 1951 on peut voir que les alentours sont encore bien entretenus comme l’ensemble des maisons qui possèdent encore leurs toits.

Il est situé en surplomb sur la rive droite du Paillon de Laghet

Sa situation est favorable sur un petit plateau sur l’adret du Tercier, contrairement aux nombreux hameaux en rive gauche, (l’Avelan Figour, St Pierre, etc) peu ensoleillés et pourtant de nos jours toujours habités, l'absence de route carrossable est certainement à l'origine de cet abandon.

Dans ces temps où les déplacements se faisaient à pied, à mulet ou à cheval, Il était desservi par un chemin reliant Peillon par Ste Thècle et la Lare à Laghet et à proximité de celui permettant, jusqu'à la construction de la route le long du torrent, de rejoindre, du chef-lieu Laghet, Soanes et Spraes.
Quatre familles résidaient en 1871 dans ce hameau principalement les familles Asso Pascal et Asso Louis, Lottier Vve Asso Joseph, Brocard Joseph et Barthélémy. 

Sur le cadastre de 1871 on ne dénombre pas moins de 2 aires de battage et 2 fours à pain ainsi qu'une source appartenant à la commune et 2 réservoirs
Les terres alentours étaient complantées principalement d'oliviers et de vignes et produisaient quelques céréales pour les besoins des habitants qui pouvaient également cultiver des légumes grâce à la source comme en témoigne l’existence de 2 réservoirs sur le cadastre.

De nos jours il ne subsiste que quelques ruines sans toiture, deux escaliers, un four à pain, l’emplacement de la source qui semblait tarie lors de nos visites.