Le terme de site est utilisé pour qualifier un secteur où se trouvent des vestiges de nature diverse qui peuvent faire l'objet d'une étude particulière dans d'autres dossiers. Les positions notées (P) ont été relevées par GPS et sont données en coordonnées Lambert III. Certaines positions font l'objet d'une publication restreinte.
Voir aussi dossier Internet: zones archéologiques
Ascros 06260 - site Mont Pella Mont Brune
Bezaudun 06510 - site de Barranchier
Chateauneuf Villevieille 06390 - site des Fournas
Coursegoules 06140 - site et tombe de la Roubine
Coursegoules 06140 - site de Sigariès
Gréolières 06620 - site des Bouisses
Guillaumes 06470 - site des hameaux de Barels
Peille 06440 - site du castel d'Ongrand
Tourrettes sur Loup 06490 - Courmes 06620 - site du clos de l'Eglise
Tourrettes sur Loup 06490- Site des Graus
Vence 06140 - Site et monument de Pierra
ASCROS 06260 - SITE DU MONT PELLA AU MONT BRUNE
Mise à jour Février 2008
Prospection Roger et Paule Joelle Picco Henri Guigues Raoul Barbès
Photos Henri Guigues
Dans les communes d’Ascros et de Pierrefeu ont été signalés des vestiges antiques, notamment dans plusieurs tomes des mémoires de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée : pour Ascros dans les tomes II, VI, XVIII, XXI, pour Pierrefeu dans les tomes XXI, XXVIII, XXXII
Le quadrilatère formé par le hameau des Crottes, le Mont Pella, le Mont Brune et la chapelle de la Sainte Baume présente plusieurs éléments remarquables.
Elle a déjà été décrite par FCE Octobon et Nino Lamboglia () Coordonnées (P)
Dans les pentes on trouve des restes de tegulae, imbrix laissés sur place au point (P) ainsi que plus bas au droit de ce point
Chemin ancien
Du fait de la présence de la stèle et de mobilier trouvé dans ce secteur ce pourrait être un chemin antique.
Il figure sur la carte de Bourcet et sur la carte de Cassini (). Notons qu’en 1780 la frontière entre la France et le Royaume de Piémont Sardaigne passait par la ligne de crête Mont Pella Mont Brune
En 1795 un rapport a été commandé à deux officiers Aréna et Florence le Fort () pour étudier les jonctions de l’Armée d’Italie (Nice) avec l’Armée des Alpes (Barcelonnette).
La description ci-dessous en italique concerne le secteur étudié.
« A ½ heure de là (Rourebel) on passe le col de Scros (Ascros) et l’on arrive après une descente d’ 1/4 d’heure au village du même nom. Sur le col on laisse à droite une petite chapelle (chapelle Sainte Anne ?). Il y a dans le village un ancien petit fort construit sur le rocher. On prend la gauche de ce village situé sur une crête qui se prolonge dans le fond de la vallée et de l’autre côté d’un grand vallon bien cultivé on côtoie à mi côte les montagnes de Picogura ? (Pincogul) qui joignent sur le Var. »
La prospection faite au nord d’Ascros vers l’est en passant par la Baisse d’Ascros le long d’une piste qui contourne le mont Pella par le nord, a permis de voir que celle-ci est recoupée en plusieurs endroits par un ancien chemin, passant par Pecogiu et le nord du Mont Brune. Cependant c’est plus vraisemblablement le chemin figurant sur la carte de Bourcet qui a été emprunté par les officiers.
« A 1/4 d’heure de là on voit plusieurs ravins qui se réunissent dans le même vallon sous le village et se prolongent vers la plaine. Le chemin a besoin d’être réparé dans toute cette partie attendu qu’à certains endroits il est éboulé, à d’autres trop étroit et obstrué par des pierres. A 3/4 d’heure de Scros (Ascros) on traverse une petite crête, sur la droite un rocher au pied duquel est la chapelle de ND de Sainte Baume (chapelle de la Sainte Baume)
Sur le plan d’assemblage d’Ascros du 01/01/1867 il est nommé chemin d’Ascros à Pierrefeu et sur le plan d’assemblage de Pierrefeu du 01/01/1870 il est nommé chemin d’Ascros à Toudon
Voir dossier Internet: Chateau de Saint Jean d'Aurelle
Celle ci fait l’objet d’un dossier particulier: chapelles anciennes
Elle se trouve sur la commune de Pierrefeu en limite de celle d'Ascros
Construction rectangulaireCette structure ne semble pas être la fondation d’un bâtiment. Elle se trouve un peu au nord du rocher mentionné ci-dessus. |
Evolution de la toponymie
On constate dans ce secteur une importante évolution des toponymes après la deuxième partie du XVIII ème siècle, époque des premières cartes exploitables.
Le Mont Brune a été nommé par Bourcet : « Mont de ND de Beaume », par Cassini « Pointe de ND de la Beaume », sur la carte d’Etat Major de 1878 et après « Mont Brune ».
Le toponyme « Brune » serait il une déformation extrême de « Baume »
Le Mont Pella a été nommé par Bourcet « Varlari ?» (difficilement lisible), et sur la carte d’EM de 1878 « Montagne de Pincogul »
Picogura est devenu Pincogul puis Pecogiu qui concerne d’après la carte au 1/25000ème le collet entre le Mont Pella et le Mont Brune
Aréna et Florence Le Fort, Mémoire sur la reconnaissance des communications de l’Armée d’Italie avec celle des Alpes, faite en vertu des ordres du général en chef Kellermann en date du 26 floréal troisième année de la République.
Collection du Ministère de la Défense, SHD, département de l’armée de Terre, 1 VD 34, art 4 sect 1, parag 5, C1, N° 37
Cassini, cartes de France, Vence N° 168, après 1778, référence : cassini.seies.net/
Octobon FCE et Nino Lamboglia, La pierre écrite d’Ascros, Revue d’Etudes Ligures Bordighera Tome XXV N° 3-4 Pages 221-231
Poteur Jean Claude, Extrait de la documentation du Conseil général des Alpes Maritimes, service du patrimoine culturel
Cet ensemble se compose de deux parties situées à quelques centaines de mètres l’une de l’autre mais qui n’ont pas forcément de lien entre elles. Ils ont été observés par R. et P.J ; Picco de Coursegoules
Cet ensemble se trouve sur la rive gauche de la Cagne en amont du GR 51.(P) voir dossier coordonnées Il est organisé autour d’un très gros rocher erratique en amont du chemin d’une dizaine de mètres. L’enclos se trouve au nord est du rocher. Il est limité à l’est par un mur de soutènement en gros bloc( voir plan et photos), au nord par des rochers et au nord ouest par un muet en mauvais état ; la surface utile est d’environ 30m2. |
Au nord du rocher une zone de 3 m de haut située à 3m de haut a été complétée par un petit muret en petit appareil. Comme cet endroit est inaccessible aux animaux on n’en comprend pas bien la nécessité. Il s’est agi peut être de compléter la masse rocheuse pour pouvoir constituer une plateforme d’observation sur le chemin et la vallée. Il n’a pas été possible d’accéder au sommet du rocher pour le vérifier.
Au sud est du rocher, en surplomb à cet endroit, se trouve un petit abri sous roche. Il est fermé par deux murettes et est encore utilisé vu les traces de feu récentes. Voir aussi le dossier « abris sous roches »
A l’ouest du rocher et s’appuyant contre celui-ci on peut voir les restes d’une ancienne bergerie de 15m x 6m environ avec piliers intermédiaires. Elle semble avoir été abandonnée il y a très longtemps. Un petit morceau de céramique a été recueilli.
Il se trouve à une centaine de mètres à l’ouest du site précédent.(P).On peut distinguer au moins deux fonds de cabanes en amont d’un mur de soutènement de 1m de haut orienté vers le nord est et poursuivi par un autre mur à peu près parallèle et un peu décalé. Devant ce dernier mur, une plateforme a été aménagée. |
Cet ensemble se trouve à une cinquantaine de mètres en amont du chemin et devant une falaise. Contre la falaise un mur de 5 m2 environ a été plaqué à 1m en avant . On ne comprend pas bien son utilité car aucun passage derrière le mur n’a été découvert pouvant laisser supposer la fermeture d’un abri sous roche. Voir photos et plans. Du fait des broussailles et de l’escalade nécessaire, l’accès à ce mur n’a pas été possible
Prospection Henri Guigues Raoul Barbès
Photos Henri Guigues
Mise à jour 22 juillet 2008
Deux petits ruisseaux qui prennent naissance un peu au Sud de la ferme de Terre Forte coulent de part et d’autre d’une croupe rocheuse où l’on peut observer diverses constructions très rustiques, et de ce fait peut-être très anciennes pour certaines, dans un environnement rocheux très difficile.
Au sud de la ruine qui se trouve en contrebas de la route de Tourrettes Levens à Chateauneuf, la prospection n’a pas pu être faite à cause de la végétation.
Malgré le nom de Fournas aucune trace de four à chaux n’a été trouvée dans toute la zone
De gauche à droite:mur ouest, puits derrière rucher, puits couvert, rucher vu de l'arrière
De gauche à droite: rucher vu de l'avant, ruine et banc, inscription, pierre saillante
Enclos
Il se trouve au point 1 du plan (P) x= 999.764, y=3179.281, z=689
Il a une surface de 60 m2 environ un peu à l’est du chemin. En amont se trouve peut- être un fond de cabane
Restanques
La première zone se trouve entre deux légers plissements de rochers au point 2 du plan. Les murs sont très rustiques et très petits (deux à trois mètres de long) de façon à constituer de toutes petites plateformes peut-être pour des jardinets rudimentaires.
(P) x= 997.749, y=3179.339, y=707. L’orientation est vers le Sud Est et la longueur équipée est de l’ordre de 60 mètres de long
La deuxième zone du même type se trouve plus haut au point :
(P) x=997.674, y=3179.669, z=760
Fonds de cabanes
Cette liste n’est pas exhaustive. Au moins trois ont été repérés aux points 3, 6 et 7 :
(P) x= 997.722, y=3179.388, z=769
(P) x= 999.717, y=3179.601, z=726
(P) x= 997.722, y=3179.527, z=736
Mur
Il est très rustique avec des redans, d’une trentaine de mètres de long et d’une quarantaine de centimètres de haut, orienté vers le Sud Est à partir du point haut, point 10 du plan :
(P) x= 997.661, y=3179.702, z=777.
On peut se demander à quoi pouvait servir ce mur, car bien qu’il ait des redans il n’est pas dans le style des murs des guerres du XVIIIème siècle et la ligne de défense organisée en 1747 par le chevalier Millet se trouvait à l’Est depuis Eze jusqu’au Férion.
Ce mur pouvait servir à contrôler le chemin de Châteauneuf à Terre Forte. On a parlé de barbets dans la zone. Par ailleurs dans l’abri sous roche des Fournas on a noté une meurtrière, et un mur de même type au sud de cet abri. On peut imaginer que des bandits auraient pu se replier dans ce secteur après des attaques de diligences du côté de la Fontaine de Jarrier au carrefour de la route du col de Nice avec la route de Blausasc. On sait que ces bandits se repliaient vers Tourrettes Levens.
Barrage Est
Il se trouve sur le ruisseau côté Est du site, point 8 du plan. Il est d’une construction très rudimentaire et dans les broussailles. (P) x= 997.760, y=3179.544, z= 745
Barrage dit de Chateauneuf
Il se trouve sur le ruisseau côté Ouest du site et fait l’objet d’un dossier particulier.
Voir: barrage_de_chateauneuf
Abri sous roche des Fournas
Il se trouve sur la rive droite du ruisseau côté Ouest du site et fait l’objet d’un dossier particulier, point 5 du plan. Voir aussi: abris-sous-roches
Pierre saillante
Elle se trouve dans l’angle Sud Est de la ferme de Terre Forte. Voir dossier particulier. On peut voir aussi sur la maison une pierre anneau. Voir aussi: bossages_erratiques
Ruine de maison
Elle se trouve en contrebas de la route (P) x= 997.930, y=3178.800, z=607 , point 17 du plan.
Sur la façade nord à côté de l’entrée on peut lire une inscription probablement assez récente gravée dans le mortier au dessus d’une table en pierre < SALVI-T >
Puits couvert
Il se trouve en amont de la route (P) x=997.978, y=3178.874, z=620 en contrebas d’une ruine avec des restanques et un enclos, point 16 du plan
Rucher hypothétique
Sur le bord d’un plateau au sud de l’abri sous roche mentionné ci-dessus on peut observer une construction avec trois murs périphériques et le côté Est ouvert, point 13 du plan
(P) x=997.810, y=3178.993, z=655
L’intérieur est constitué par une plateforme surélevée de 30 cm par rapport au sol côté ouvert.
Les murs sont en bon état sauf le mur arrière éboulé et la hauteur des murs environ 1.30m. Ils sont en pierre sèche sauf les extrémités de chaque côté de la partie libre dont les joints ont été remplis de mortier.
L’espace intérieur de 16m2 aurait pu contenir quelques ruches.
L’espace est très fréquenté par les sangliers.
Un peu en amont sur le plateau se trouve un puits, point 14 du plan
Mur ouest
Il s’agit d’un empilement rustique posé sur un sol rocheux orienté vers le sud est, d’une quarantaine de mètres de long et de 40 cm de haut environ dont il n’a pas été trouvé de justification, point 15 du plan
Site du Touroucan
Il se trouve plus au Sud Ouest et fait l’objet d’un dossier particulier, point 18 du plan
Bibliographie
Brétaudeau Georges, Mémoires de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée Tome XLIV, année 2002, éditions IPAAM
Ce site a été signalé par Roger et Paule Joelle Picco et photographié par Christian Lautier.
Il comprend plusieurs éléments :
Tombe
Elle n’est pas tout à fait orientée est ouest, l’entrée étant vers le sud est. Une dalle de couverture est encore en place. Deux autres morceaux sont par terre dans le couloir. (P)Voir dossier coordonnées 07°2'3.08 E, 43°47'16.21 N
|
Un peu au sud de cette tombe se trouve un grand pré horizontal qui pourrait être un enclos. Au sud est de cet espace un tas de pierre pourrait être un tumulus mais la végétation (buis) ne permet pas de le confirmer.
An nord ouest sur un tas d’épierrement a été trouvée une meule (en rhyolite?). Au nord de « l’enclos » se trouve un renfoncement de 4m x 6m bordé par de gros murs.
Fonds de cabane Au moins trois ont été repérés. Le premier a des murs très épais voir plan. (P) voir dossier coordonnées( repère 2) Deux autres sont accolés (repère 3) ; l’un est presque carré avec des murs de 80 cm d’épaisseur ; l’autre entre deux murs a une largeur de 1.20m. (P) voir dossier coordonnées
|
Amas de pierre pouvant être un tumulus
Il est elliptique avec au sud un recreusement de 1 m de diamètre, un petit muret et limité au nord par un mur circulaire en soutènement de 7m de long environ (repère 1). Voir aussi dossier "tumulus"
Un petit mamelon (P) voir dossier coordonnées, est bordé à l’ouest côté vallon par un mur arrondi de 20m de long environ s’appuyant partiellement sur le rocher en place et comportant des gros et des petits blocs ; cette structure peut suggérer une enceinte très dégradée; au sud du mamelon et suivant la ligne du grande pente on observe un mur nord sud. Ces deux structures n’ont peut-être pas de rapport entre elles (repère 4)
Il fait 2m de profondeur et 60 cm de large à l’entrée Voir dossier "abris sous roches".. Près de cet abri a été trouvé une meule en grès avec inclusion de petits morceaux de quartz. A l’est de cet abri et en contrebas se trouve un enclos(repère 5).
En contre bas de l’enclos et à quelques mètres au nord, se trouve un canal qui peut recueillir au sud les eaux en cas de pluie le long du pendage rocheux ; le départ de ce canal se trouve au point (P) x= 978.275, y=3176.037, z= 986. Il est orienté vers l’ouest et on peut le suivre sur plus de 100 mètres (repère 9). l'utilité de ce canal n'a pas été déterminée, pas de repérage de moulin ou de bassin à ce jour
On peut suivre partiellement un chemin ancien à partir d’un point bas (P) x= 978.119, y= 3176.164, z= 966 (repère 6) Ce chemin mont vers le site. Il est en partie bordé par des pierres dressées côté aval et en partie en pas d’ânes dont un certain nombre de pierres de bordure sont bien en place. Un autre point dans un virage a été relevé (P) x=978.169, y=3176.121, z=972 (repère 8)
Il serait intéressant de poursuivre l’étude de ce chemin qui pourrait aller de la voie romaine vers l’emplacement du pont de Coursegoules sur la Cagne, pour mieux localiser l’emprise de la voie romaine qui dans cette zone est incertaine.
Un mur a été observé qui ne ressemble pas aux murs de restanques habituels, car son parement amont dépasse du sol et il ne suit pas une courbe de niveau. Il traverse un pré en aval du canal cité plus haut; les deux parements sont inclinés et les pierres supérieures également inclinées vers l’intérieur, ce qui donne une coupe en forme de « w ». Il semble qu’il pourrait être lié au prolongement du canal cité plus haut (voir coupe), (repère 7).
Côté amont de ce mur, au point aval se trouve une petite amorce de canal qui se perd ensuite.
Plus haut que ce mur dans le même pré, un autre mur de même type en arrondi se termine côté aval par une sorte d’entonnoir et un canal bien marqué de 25 mètres de long environ qui rejoint le petit canal décrit ci-dessus au point (P) x= 978.146, y=3176.167, z=960. Ce système se rencontre sous une forme analogue à la combe de Suy à Courmes. Il pouvait recueillir l'eau de pluie ou de fonte de la neige
Bergerie
Cette bergerie sur deux niveaux présente la particularité d’avoir 5 portes soit 3 au niveau supérieur et 2 au niveau inférieur. Sur chaque linteau de porte il y a une croix en relief sauf sur une porte du bas ou les bords sont gravés en creux (porte N°5). Il y a des légères différences entre les autres croix notamment au niveau du socle
Sur la porte principale la croix est en relief et les gravures en creux. Celles-ci mentionnent la date au dessus de la croix « 1768 », puis de part et d’autre du pied « JESUS MARIA » et en dessous « OJSEPH » le O et le J étant inversés, par erreur du graveur.
Cette bergerie se trouve près du canal
(P) x=978.209, y=3176.110, z=954
GREOLIERES 06620 - SITE DES BOUISSES
Prospection Roger et Paule Joelle Picco, Henri Guigues, Raoul Barbès
Photos Henri Guigues
Mise à jour mai 2012
43°47’ 35.1 N 06°55’06.4H= 847m
Il a été indiqué par Roger et Paule Joelle Picco.
Ci dessus de gauche à droite diverses vues de détail
Ci contre de gauche à droite: abri sous roche, flanc de la montagne en amont du site avec le vieux chemuin de Gréolières à Caussols. Voir le dossier Internet vieuxchemingreolierescaussols |
Le site se trouve à l’ouest de Gréolières en amont de la route d’Andon.
Il comprend plusieurs enclos quelques fonds de cabanes et un abri sous roche.
En bordure de l’à pic qui domine la route et l’ancienne voie romaine, on peut observer un mur de barrage. Ce mur ne parait avoir eu un intérêt pour la défense du site mais il était destiné simplement sans doute à éviter que les animaux ne tombent en bas de la falaise qui domine la route et l’ancien chemin romain.
Près du site il y a une résurgence très importante en aval de l’ancien chemin de Gréolières à Caussols
GUILLAUMES 06470 - SITE DES HAMEAUX DE BARELS
Le site se compose donc de trois hameaux qui se trouvent à l’intérieur du Parc National du Mercantour. La mission de celui-ci est de protéger le patrimoine naturel et culturel.
Ce dossier a pour but de présenter le résultat de quelques observations archéologiques, et dans le cas où certaines données auraient été mentionnées antérieurement le dossier sera modifié en conséquence.
Prospection Roger et Paule Joelle Picco Henri Guigues Raoul Barbès juillet 2007
Photos Henri Guigues
Mise à jour mars 2008
Les Laves (ou Loves)
Un autre cadran est surmonté de la date «1816 »
Voir aussi le DVD sur les cadrans solaires édité par le CAUE
Un grand panneau sur une maison en bas du hameau est peut être un cadran solaire, mais il n’y a pas d’inscription visible
Une croix gammée peinte sur une façade en torchis a été peinte vraisemblablement au moment de la période troublée de la Libération
Mur à parement courbe (rustique), en contrefort d’un autre mur. Voir le dossier: murs à parement courbe Sur la maison voisine on peut observer deux cadrans solaires d’angle. Le cadran solaire « de l’après midi » a été décrit par Bertrand Littré et ses collègues, page 203. |
Mais sous le cadran solaire « du matin » on peut noter la date 1815. Il se peut, sans que cela soit une datation certaine, que le mur à parement courbe soit de même époque. Il y aurait une quinzaine de cadrans solaires d’angle dans les Alpes Maritimes imposés par l’orientation des bâtiments qui les portent. En effet certains n’avaient pas de façade éclairée toute la journée
La Serre
Sur une pierre au sol entre les maisons en haut du village la date « 1798 » est gravée avec en dessous VI ?
La gravure est large de 1cm et profonde de 0.50mm
On peut voir aussi deux cadrans solaires d’angle illisibles.
Sur le linteau d’un puits couvert on observe un début d’inscription
Sur un linteau de porte, dans un cartouche est gravée en saillie la date 1773
Sur le piédroit gauche de la même porte on peut noter une tête gravée en creux dont le diamètre est d’environ 15 cm surmontée d’un chapeau. Voir le dossier :
Dans le cimetière côté amont se trouve une stèle : dans la partie haute on peut lire la date 1866 mal gravée en creux, et en bas dans un cartouche 1802 : trois lettres sont traitées en relief et la dernière lettre en creux
La date la plus récente observée est celle qui est notée sur la tombe de Xavier Lance : 1926
Sur les façades de la maison sous la chapelle se trouvent deux cadrans solaires d’angle ; sur l’un on peut lire« …opero Luce ». Il a été noté par Michel Gourdon () page 203 dans le livre de Littré ()
Bibliographie
Ecomusée du pays de la Roudoule, Placette de l’Europe 06260 Puget Rostang
Littré Bertrand, Maurice Marin, Georges Véran, cadrans solaires des Alpes Maritimes, éditions du Cabri 2ème trimestre 2003
Hamat Jean Marie, Franck Rozet, cadrans solaires du Haut Pays niçois Edisud 2001
Historique et résumé
Ce site est connu depuis longtemps et a été décrit de façon partielle dans divers ouvrages.
Mais des prospections nouvelles ont permis de découvrir des éléments intéressants et de préciser certains points
Liste des éléments distincts reconnus à ce jour:
- Des murs protohistoriques dont certains déjà décrits par Gauberti (), relevés paru ne prospection IPAAM le 9 mars 1999 sur le côté Sud
- Des habitats situés près des murs
- Un bassin taillé dans le rocher sur les dalles sommitales
- Une allée « sacrée » entre la plate-forme de la chapelle et le bassin
- Les fondations d'une tour au sommet du site.
- Les ruines d'une chapelle sur une plate-forme en contrebas des dalles sommitales
- Une stèle de type romain actuellement dans la chapelle
- Un « castrum » près du collet côté est du site.
- Une inscription romaine
- Des inscriptions gravées sur des dalles plates au dessus de la chapelle et une à 60 mètres à l’ouest environ de la chapelle
- Du mobilier
Toponymie du mot Ongrand
Description des divers éléments
Cf doc G. Brétaudeau () page 502
Bassin taillé dans le rocher
Allée sacrée?
Entre la plate-forme de la chapelle et le bassin se trouve une allée de quelques mètres qui est marquée par quatre pierres levées de part et d'autre.
Cette tour se trouve au sommet du site. Il semblerait qu'elle soit moyenâgeuse plutôt qu'un fanum. Ses dimensions sont les suivantes L'épaisseur du reste de mur ouest arasé presque au niveau du sol est de 1.20 m et on le distingue sur une longueur de 4 m environ. L’intérieur de ce que l’on devine du mur est (retouché) se trouve à 5.5 m environ du mur ouest. Les deux sont orientés nord-sud
Les pierres éboulées tout autour font penser à une tour sur motte, mais en fait, ici, le socle est rocheux. Cette tour était-elle en liaison visuelle avec le « castrum » situé au col un peu plus bas à l’est? Il n'est pas possible de le dire faute de connaître sa hauteur et à cause de la végétation.
Voir dossier - Chapelles anciennes
A la partie supérieure, un évidement en ellipse centré dans le rectangle supérieur a les dimensions suivantes :
Grand axe parallèle au grand côté du rectangle 16 cm, petit axe 11 cm, profondeur 3cm
Cet évidement fait penser à un minuscule bénitier taillé dans la stèle. Ses symétries montrent que cet évidement a été fait de main d'homme
La stèle a été déplacée de son emplacement d'origine.
G. Brétaudeau () a repéré un socle en pierres assez dégradé sur une plate-forme près de la zone des habitats qui pourrait avoir été le socle de la stèle en question.
Elle a été découverte par Firmin Aymard () qui donne une description savoureuse de ses reconnaissances, sur un fragment de pierre incrusté dans la ferme de Pascal Grinda, la plus haute des trois fermes qui sont sur le chemin d’accès au site d'Ongrand. On pourrait exactement localiser ce bâtiment en consultant le cadastre de 1872.
Cette pierre a été transportée au musée Masséna
J. M. Ricolfi () citant Aymard () page 17, indique page 1160:
"...L'inscription complète est:
...ONCRA.../ ..R. P. MAR... O. LIGURI....IT.../
C'est sans doute une inscription votive comme sa jumelle de l'Escarène, à interpréter :
A X. d'ONGRAn (dieu local) / ... R. P. MARcus de la cohorte ligure (corps stationné dans les Alpes Maritimes en même temps que la cohorte gétule) a posé"
Historique Dans la revue citée en référence () Jean Claude Poteur page 27 donne la description suivante : |
« Bâtiment de la basse époque romaine Vème siècle ? Il est assemblé à mortier hydraulique à lits assez réguliers. Les pierres sont mal calibrées et généralement pas équarries. Le bâtiment est réutilisé comme "salle" d'un centre domanial durant le Haut Moyen Age. Il est transformé en château préféodal dont le propriétaire réussit à entrer dans la classe chevaleresque aux XIème, XIIème siècles »
Description
Coordonnées GPS Lambert III : x=1008.695 ; y=3182.744 ; z=836
Le castrum se présente sous la forme d'un bâtiment rectangulaire de 5,40m de large et 10,50m de long. Le grand côté est orienté pratiquement au sud. L'édifice est adossé côté nord à l’arête à l'endroit où elle forme un petit col et où elle se présente en pente douce côté nord. Ainsi le niveau du sol du castrum dans sa partie basse se trouve à environ 3m en dessous du terrain côté nord.
Il est divisé en deux par un mur de refend est ouest à 4,60m du mur nord.
L'angle sud ouest repose sur un socle visible sur plus de 2 mètres côté sud et plus d'1 mètre côté ouest. Ce socle n'est pas tout à fait parallèle aux murs du castrum, comme si le bâtiment avait été réorienté voir plan
La partie basse comprend une pièce voûtée dont l’accès se fait par l'ouest. Cet accès qui faisait antérieurement 1,30m de large a été réduit à 70 cm. L'ancien piédroit sud est bien visible, et le dessus du passage était peut-être cintré en arc brisé d’après ce qu'on peut deviner. Quand le passage a été réduit on a construit un linteau en bois de 12 cm d'épaisseur. Côté gauche en entrant on voit encore les gonds mais il n'y a pas de battue pour la porte qui s'ouvrait vers l’intérieur. Côté droit il y a une battue dans la maçonnerie. On voit des traces de peinture bleue sur le piédroit gauche. Le local intérieur fait 3,40m x 4,10m. Le mur ouest a 65cm d'épaisseur et le mur sud 52 cm. Ce local comporte une ouverture au sud qui n'est pas dans l'axe, sans ébrasement, de 70cm de haut par 22cm de large à 1,40 m du sol. La voûte en plein cintre fait 2,60m de haut à la clé. Elle est en bon état. Le mur intérieur côté est montre un joint de reprise de maçonnerie à 50 cm du mur nord, qui ne se voit pas à l’extérieur.
Au dessus de ce local voûté se trouve une pièce dont l’accès se fait par l'ouest par un escalier en gros blocs. Il faudrait effectuer un débroussaillage pour entrer dans cette pièce. L'ancienne porte fait 80 cm de large et comporte aussi un linteau en bois. Cette pièce a une fenêtre dans l'axe sur le mur sud de 80cm de large avec un appui en pierre. Le linteau a disparu.
Au dessus de cette partie avant, les murs ouest et est ont été surélevés pour supporter un toit à une pente vers le sud. Une panne en bois est encore visible. La qualité de la maçonnerie des deux pignons supports du toit est inférieure à celle des murs.
La partie au nord du mur de refend est très dégradée ; cependant on distingue contre le mur de refend les traces d'une ancienne voûte effondrée avec une clé à 1,20m du sol actuel qui est constitué par des pierres éboulées. On ne voit pas d’accès à ce local voûté. Etait-ce une citerne avec accès par le dessus ?
Côté nord du bâtiment, le mur nord a, en grande partie, disparu. On distingue sur les deux côtés ouest et est le départ d'une voûte de 1,30m de large contre la partie enterrée du mur nord. En l'état actuel du bâtiment il n'est pas possible de dire comment se faisait l’accès dans la partie amont supérieure car on ne voit pas d’accès par les côtés est et ouest et quel était l'usage de cette voûte de 1,30m qui n’intéressait qu'une partie de la pièce.
Vu de l’extérieur le bâtiment parait simple et ne donne pas l’impression d’être un bâtiment militaire. Sa position dans un collet est dominée du côté est et ouest. Il n’y a pas de fenêtres sur ces deux côtés. La fenêtre du local sud, au rez de chaussée ne présentent pas d’embrasures et est trop haute pour constituer une meurtrière, d’ailleurs peu utile sur ce côté.
Les murs démontrent une construction de qualité avec des lits réguliers de 20 à 25 cm d'épaisseur moyenne. On ne voit pas de trace de fenêtres ou meurtrières bouchées à part la porte ouest inférieure qui a été réduite.
Cette construction a probablement fait l’objet de plusieurs remaniements dont on voit les traces dans la maçonnerie extérieure. Cependant, sur le mur sud à droite de la fenêtre supérieure en regardant la façade quelques pierres sont en saillie de 8cm. Il en est de même sur la façade est près de la base, qui présente une saillie de 15cm.
Sur la façade ouest on voit une série de trous côté amont mais pas de fondation correspondant à un local accolé.
Sur les faces sud et ouest du bâtiment on remarque une dizaine de pierres à bossage qui semblent réparties de façon aléatoire. Il s’agit bien de bossages exécutés volontairement car les pierres concernées présentent toutes une platebande de 2 cm environ en périphérie (voir photo)
La qualité de la taille des pierres est supérieure à celle de la chapelle.
D'autres constructions sont visibles côté ouest dont une bergerie voûtée et des murs ayant servi d'enclos. Un mur contre le rocher côté amont mais détaché du rocher parait ancien.
En contrebas du castrum on rencontre un mur en gros blocs d'orientation générale est ouest
Usage de ce bâtiment
Dans la période la plus récente on peut émettre l’hypothèse qu'il a servi de logement dans la partie sud au dessus d'une petite bergerie. La partie nord était-elle abandonnée déjà depuis longtemps.
Dans les temps anciens il a subi des remaniements qui ont été faits avec soin.
A-t-il servi de relais ou d’hôtellerie à une certaine époque. La taille de la construction est bien modeste pour cet usage.
Les bossages près de l'angle sud ouest et dans la partie basse certainement la plus ancienne ont-ils un caractère rituel comme observé dans de nombreux bâtiments.
Voir dossier - Gravures d'Ongrand
Voir dossier - Gravures d'Ongrand
Cette croix gravée que une pierre plate à une soixantaine de mètres à l’ouest du site est très différente des autres signes. Elle est plus petite, d’un graphisme différent. Elle est orientée vers l’est c’est à dire vers la chapelle.
Mobilier
Du mobilier (remis à l’IPAAM) a été recueilli sur place, un morceau de silex, une poterie à dégraissant, près de la chapelle et du bassin et de la poterie près de la maison supérieure du village, ainsi que des morceaux de tegulae
Conclusion
Ce site d'Ongrand est extrêmement intéressant par la diversité des éléments retrouvés et qui concernent une très longue période. Ce site a intéressé déjà beaucoup de chercheurs qui ont heureusement laissé des documents sur leurs prospections. Son isolement est un bon gage de conservation, quoique lors de la dernière visite des traces de fouilles probablement sauvages ont été observées.
Mais bien des choses gardent encore leur mystère et des études comparatives sont encore à mener pour aboutir à une meilleure connaissance de ce haut lieu.
Bibliographie
ALPHABETS N° 33 - 1998 Manoir Belgrano 5 Boulevard Edouard VII à Nice
AYMARD - L’antiquité dans les montagnes de Peille 1909
BARBERA Lucien - Peille des origines à la révolution française -1933 - Bibliothèque Barbera Barral à La Turbie
BAUDOIN Chanoine, Monaco et l'Agel avant le Vème siècle A D 21 J1 note III page 12
BODARD Pierre MIPAAM – Tome XV 1971-1972 et Jean Marie RICOLFIS - Une pierre à gravures à Contes A.M.
BREKILIEN Yann - La mythologie celtique - Brocéliande - Editions du Rocher
BRETAUDEAU Georges les enceintes des alpes maritimes, MIPAAM, 1996
CLEBERT Jan Paul - Guide de la Provence mystérieuse - Imp Tardy 3ème trimestre 1986
GAUBERTI - Peille, son histoire - Bibliothèque Barbéra - Barral - La Turbie
NIEL Fernand - Connaissance des mégalithes - Editions Robert Laffont – 1976
OCTOBON Cdt FCE - Castellaras et Camps IPAAM Tome VII 1961-1962
POTEUR Jean Claude -Châteaux forts d'Europe - Castellas avant l'an mil N° 11 – 1999 avec la collaboration de Charles Laurent Salch
RICOLFI Jean Marie - Essai de philologie de toponymie et d'anthroponymie françaises - Les noms de lieux du Pays niçois 1980 - Tomes I et II - Bibliothèque Barbéra à La Turbie.
Prospection Jean Laffitte Raoul Barbès
Photos Jean Laffitte
Mise à jour mai 2008
De gauche à droite: plan du site-repérage, borie A: vue générale, vue du rucher présumé,détail porte, plan
De gauche à droite: bergerie repère F : côté est, côté sud, côté nord, détail date |
De gauche à droite: borie repère E, détail dalles en encorbellement Borie repère G |
Village des Idoles
Il s’agit d’une propriété privée près d’un chaos de rochers où se trouvent deux enclos avec une citerne. (P) x= 978.645, y=3172.163, z=963
Borie - cabane et rucher présumé (point A)
Dans cet ensemble on observe une borie et un espace ouvert accolé avec une banquette. Bien que sa taille soit très petite, on pense à un enclos pour deux ou trois ruches.
Immédiatement en contrebas se trouve un tout petit espace fermé par despierre sèches, peut-être un cargadou
(P) x= 978.754, y=3171.819, z=1025
Fond de cabane présumé (point B)
(P) x= 978.875, y=3171.815, z=1024
Ruine et enclos ouest (point C)
(P) x= 978.936, y=3171.632, z=1059
Ruine avec enclos est et enclos ouest circulaire dans la pente avec une restanque au milieu de 60 cm de haut. Cet enclos fait penser à un enclos pour ruches. Le diamètre est de 20 m environ, le mur au point le plus élevé de l’enclos a une hauteur de 2.50 m, au point bas de l’enclos, il a une hauteur de 80 cm environ. L’épaisseur du mur est de 80 cm environ. Un débroussaillage serait nécessaire pour retrouver des restes éventuels de lauzes comme supports de ruches
Présence de petits morceaux d’avion, de tuiles et de céramique vernissée
Cargadou (point D)
(P) x= 978.889, y=3171.624, z=1073
Structure circulaire de diamètre environ 2 mètres
Borie et aire (point E)
(P) x= 978.836, y=3171.659, z=1067
Cette borie a une surface au sol carrée et à environ 1m de haut, des dalles d’angle en porte à faux permettent d’aboutir à un dôme plus ou moins circulaire. L’entrée est très étroite 55cm au linteau et très basse 1.10m de haut. La borie est en partie dans le rocher. Derrière se trouve un petit enclos de 3mx3m pour le mulet ( ?) et devant un petit cargadou de 2mx2m.
Un peu plus bas on observe une surface plane qui est vraisemblablement une ancienne aire de battage.
Maison avec cadran solaire (point F)
(P) x=979.340, y=3171.485, z=1031
Cette maison a été abandonnée seulement il y a une cinquantaine d’années probablement. Elle a une sous toiture en fibro-ciment.
Sur la façade sud on observe une dalle saillante et sous cette dalle on peut lire en majuscule « HEURE SOLAIRE VII » et en dessous du VII, un autre VII ou un VI, avec la date 22-4-1943
On peut se demander s’il y avait un vrai cadran en enduit de mortier disparu ou si un style inscrivait directement son ombre sur le mur ou même si la dalle servait de style. Ce cadran a fait l’objet d’une étude de Daniel Thiéry ()
Sur cette façade se trouve l’ancienne entrée au premier étage.
Sur la façade est le linteau bois est protégé par des dallettes en pierre. Dans l’angle nord est se trouve une pierre anneau cassée et la date 1925 est gravée. Sur cette façade se trouve l’entrée basse et à l’intérieur se trouve une citerne en pierre enduite de mortier ;
Sur la façade nord une série de dallettes en encorbellement en pente douce devait supporter un chéneau conduisant les eaux de pluie à la citerne On voit sortir du mur le trop plein de la citerne
Contre la façade ouest se trouve un petit enclos pour le mulet (?)
Borie (point G)
(P) x= 979.477, y=3171.445, z=1021
Borie ( point H)
(P) x=979.401, y=3171.351, z=1025
Bibliographie
Thiery Daniel – Revue du GRHP N° 23 avril 2003
Une partie du mur de façade de cette bergerie est à parement courbe avec un angle arrondi
Voir dossier particulier sur ce type de murs (P) x= 979.874, y=3171.799, z=973
A gauche borie repère E avec garenne à proximité A droite borie repère K |
Repère B - (P) x=979.201, y=3170.976, z=1074
Repère C - (P) x=979.468, y=3171.428, z=1020, bon état, ouverture sud, passage hauteur 1.30m largeur en haut 60cm en bas 80 cm, intérieur circulaire diamètre environ 1.80m niche opposée à l’ouverture,
Repère D - (P) x= 979.045, y=3170.702, z=1076 ; très grosse borie en assez bon état, murs extérieurs aval renforcés, ouverture vers l’axe 130° rectangulaire hauteur 1.80m largeur 1.20m avec linteau de 1.40m environ, espace intérieur circulaire diamètre 2.50m.
Repère E - (P) x=978.992, y=3170.667, z=1079 borie incorporée dans un mur de restanque, ouverture hauteur 1.50m et 80 cm de large environ, espace intérieur carré 2mx2m environ, petit enclos pour un animal sur le côté gauche. Garenne à 10mètres au sud ouest.
Voir ci-dessous : garenne
Repère F - (P) x= 978.890, y=3170.565, z=1070 borie à faces rectangulaires, assez bon état, ouverture vers l’axe 150° hauteur 90cm largeur 50cm, espace intérieur rectangulaire 1.50m x1.50m
Repère H - (P) x=978.784, y=3170.390, z=1042, borie dans restanque, ouverture face à l’est, hauteur 1.60m largeur 60cm, encadrements de l’ouverture en grosses pierres rectangulaires, intérieur carré 1.50m x1.50m environ
Repère I - (P) x=979.562, y=3171.124, z=1008, borie utilisant partiellement le rocher pour parois, ouverture ver l’axe 040° hauteur 1.50m largeur 80cm environ, grand linteau, intérieur trapézoïdal, profondeur 1.80m largeur à l’entrée 60 cm au fond 1.80m
Repère J - (P) x= 978.667, y=3170.470, z= 1065 borie circulaire avec petit enclos
Repère K – (P) x= 978.692, y= 3170.619, z=1101 borie
Il y aurait des garennes au dessus de Saint Jeannet dans un clapier effondré, au Plan des Noves près du dolmen, à Cipières dans un clapier vers Calern, à Saint Vallier au Doublier derrière une cabane double.
Rucher
Il s’agit d’une grande structure rectangulaire de 500m2 environ, avec une restanque intermédiaire. Les grands côtés sont parallèles à la pente. La pente est orientée vers l’est.
Le long du côté est on voit des dalles au sol. Il faudrait pouvoir débroussailler le long des autres côtés pour voir s’il y aussi des socles de ruches
Repère L - (P) x= 979.265, y=3170.996, z= 1058
Repère P - (P) x=979.457, y=3170.946, z=1033 ; diamètre 50 mètres environ, fond plat, murs périphériques en assez bon état, fond de cabane à proximité
A gauche:petite structure Au milieu grand structure A droite :vue d'ensemble grande structure et borie |
Repère M - (P) x=979.426, y=3170.909, z=1041, petite structure appuyée contre un affleurement rocheux couverture en partie effondrée profondeur actuelle estimée environ 2m et à l’origine peut-être 3m orientation est ouest. Cette structure est contestée en tant que tombe
Repère N - (P) 979.147, y= 3170.899, z=1083, grande structure avec dalle de couverture plate 1m x 3.50m environ, devant il y a un autre morceau de dalle déplacé ; longueur à l’origine peut-être 6m, hauteur de la galerie 80cm largeur 50cm environ. A côté borie en mauvais état. Orientation est ouest. Cette structure est contestée en tant que tombe
La minceur du mur intermédiaire est bizarre; hauteur au dessus du sol de l’amas environ 1m. Autour de cette structure deux murs très effondrés de 2m de large et une quinzaine de mètres de long ; au sud est gros cairn et en aval long mur en séparation de versants (voir ci-dessous)
Ce mur a été suivi sur 100mètres environ. Il est orienté nord sud en séparation de deux versants. Il est en assez mauvais état et très éboulé
Repère Q - Point bas x=978.906, y=3170.003, z=998.
Repère R - Point haut 978.906, y=3170.092, z=1014
Le point haut est à 50m environ en aval du cairn cité ci-dessus ;
Ce mur rappelle ceux observés à saint Valentin et à la Colle du Pouis à quelques kilomètres au nord ; Voir aussi dossier particulier relatif à ce type de murs de versant
Sur tout le site on observe de nombreuses petites pierres levées de 40 cm à 1m de haut notamment au point V - (P) x=979.138, y=3170.964, z=1088
Repère S - (P) 979.107, y=3170.778, z=1081 ; construction avec espace intérieur carré de 2m x 2m ouverture à l’axe 130° de 40 cm de large, banquette constituée de dalles plates posées au sol sur deux côtés, murs périphériques de 1m à 1.50m. Hypothèse sur l’utilisation de cette construction, petit enclos pour ruches ?
Trois cargadous présumés
Les positions ont été relevées par GPS en coordonnées Lambert III. Prospection Roger et Paule Joelle Picco, Henri Guigues, Raoul Barbès
Photos Henri Guigues
Il s’agit d’un alignement de pierres d’une cinquantaine de mètres de long, qui peut être un mur effondré qui séparait peut-être deux territoires, car il ne semble pas être un mur de barrage. Il fait penser aux murs de Saint Valentin notamment. Vers le milieu un passage est bien marqué (point 1 à point 2)
Plusieurs ont été repérés, notamment aux points suivants du plan.
Au point 3 : trois FC, au point 9 : deux FC, au point 13 :1 FC, au point 14 1 FC
On peut observer également plusieurs en général assez petites: au point 4, une borie avec intérieur carré, au point 6 une borie effondrée avec dalle, au point 7 une borie effondrée avec enclos, au point 8 une borie avec intérieur en longueur, au point 10 une borie non finie vraisemblablement, au point 11 : une borie
L’ensemble de ces fonds de cabanes et de ces bories est assez concentré.
Dans ce secteur a été trouvée une mollette en grès et des morceaux de tuiles.
L’ensemble du secteur où ont été repérés tous ces éléments est très rocheux et peut être les habitants ont concentré les constructions en cet endroit pour réserver des terrains plus faciles à l’exploitation
Il s’agit d’une plateforme qui a été aménagée avec un mur de soutènement arrière et avant. Le carré de surface horizontale a 15 mètres de côté environ et au centre se trouve une sorte de construction ronde de 2.50 de diamètre et de 1 mètre de haut. (point12)
L’ensemble donne l’impression d’un aménagement à caractère rituel. Il se trouve au milieu d’un certain nombre de petites plateformes avec des murets mais qui sont dans diverses orientations et qui ne sont pas des restanques car le sol est beaucoup trop rocheux. On pourrait penser à des plateformes pour recevoir des huttes.
Monument
Il s‘agit d’une petite construction ( point 5), qui ressemble à une fontaine adossée à un fronton, avec un petit enclos devant.(P) voir dossier coordonnées
Le monument a été édifié autour d’un rocher surmonté par une dallette légèrement en saillie.
Le rocher un peu en retrait par rapport au mur est sec en janvier 2008, et il n’y a pas trace d’humidité ou de suintement. On peut se demander si cette construction n’a pas été édifiée autour d’une source aujourd’hui disparue, et si étant donné le travail architectural effectué ce lieu n’avait pas aussi un caractère cultuel. On peut aussi envisager l'hypothèse d'un cargadou, mais pourquoi ce linteau en saillie?
De la poterie vernissée a été trouvée sur place.
Construction double
Deux petites constructions ont été édifiées côte à côte qui avaient probablement un toit. (point15) |
Grand enclos
Il est adossé à une petite falaise (point 16)
Enclos et bergerie
Il a été divisé en deux parties, dont une comportait une toiture. Sur cette partie à l’arrière on peut encore voir les corbeaux en pierre supportant une poutre.
L’entrée principale en façade a été bouchée après coup et on peut encore voir une entrée