Mise à jour décembre 2017
Le rocher est à une dizaine de mètres en aval du poteau électrique N° 090738, et approximativement à 500 mètres en aval du virage en épingle à cheveux où se trouve le groupe de maisons des Blancons.
Elle a été signalée sans autre détail dans PCAM (1), page 744, comme étant de 1733, (sous toutes réserves) .
Mais c'est vraisemblablement un graffti de soldats et la date de 1793 est plus vraisemblable car à cette époque il y avait beaucoup d'activités militaires et de batailles de part et d'autre du col de Raus
L'inscription est complète et comporte six lignes. L'ensemble s'inscrit dans un rectangle de 37 cm x 40 cm. A une trentaine de centimètres à droite, une autre inscription comporte des chiffres sur deux lignes.
L'inscription est martelée peu profonde et de mauvaise qualité. Le dessin de chaque lettre est large et de ce fait souvent difficile à interpréter. Il y a un mélange de majuscules et de minuscules. L'écriture parait latine mais certaines lettres ressemblent à un epi grec et d'autres lettres ressemblent à des chiffres. Il n'y a pas de signes diacritiques et il semble y avoir un signe de ponctuation à la quatrième ligne. A la fin de la cinquième ligne et au dèbut de la sixième on peut interpréter six lettres, comme formant le mot « PASARAU ».
Le site voisin du plateau Saint Jean a été occupé depuis très longtemps. Autour de la chapelle Saint Jean Baptiste en ruines se trouvent des tranchées et des blockhaus de la guerre de 39-45. On sait que le site a été occupé pendant la guerre de succession d'Autriche en 1744 par les troupes franco-espagnoles, puis en 1793 également pendant la guerre contre les austro-sardes.
On pourrait tenter une explication en disant que la gravure a été faite par des soldats mentionnant leur passage en espagnol ou en dialecte, en fonction du mot interprété plus haut, le début de la dédicace étant constitué par des noms propres et des initiales.