En 2020 la gravure n'est plus à l'emplacement de la photo
La hauteur moyenne des lettres est de 6 cm environ. L’interligne est de 4 centimètres environ.
La hauteur moyenne des lettres de la deuxième ligne pourrait être aussi de 6 centimètres.
La première lettre de la deuxième ligne pourrait être un M.
Il y a 7 lettres dans 42 cm soit un encombrement moyen par lettre de 6 centimètres
Les propriétaires de la maison ont indiqué avoir trouvé cette pierre dans l’escalier de leur cave dans les années 1980 et ils l’ont scellée dans la façade de la maison au cours de travaux de restauration.
Il s’agirait donc au moins d’un second réemploi
D’après la taille de lettres, on peut supposer que l’inscription provient d’un ensemble plus grand qu’une stèle.
L’origine de cette inscription n’est peut-être pas locale.
Quel sens donner à cette inscription ?
L’inscription pourrait se lire TERRAE M/// ? Dans ce cas, le mot TERRAE est soit un génitif singulier soit un nominatif ou un vocatif pluriel de TERRA selon le contexte. On peut éventuellement considérer que le M est légèrement détaché du reste du mot.
Le professeur Pascal Arnaud, consulté au sujet de cette inscription a fait l’analyse suivante dans un courriel du 6 février 2005 :
« … inscription, à l’évidence tout ce qu’il y a de plus antique. La forme des A et de M exclut toute datation hors de l’époque impériale romaine…. Il s’agit apparemment d’une inscription funéraire mutilée à gauche, sans doute à droite et probablement en haut. La forme ---} terrae nous donne au datif le nom de la défunte ; Il est dommage que le nom soit à ce point mutilé car il ne se réduit apparemment à aucun autre nom connu localement ?
M est le début d’un autre mot, soit le surnom, soit la qualité (m[atri] ?).
Je crois pouvoir lire à1.2 incompa[rab[il]i, épithète typique du vocabulaire de l’épigraphie funéraire du IIIème siècle, ce qui colle assez bien avec la paléographie »