Gravure des Blancons à Belvédère

INSCRIPTIONS DE SAINT DALMAS VALDEBLORE -06420

   

Mise à jour Juillet 2008

Prospection Henri Guigues Raoul Barbès

Photos Henri Guigues

 

 

Les inscriptions sont de nature très différente et sont classées ici par ordre chronologique.  Seules deux ont peut-être un rapport entre elles.

 

Stèle antique  

 

 

Il s’agit de la partie droite d’une stèle en réemploi comme piédroit d’une porte du côté gauche, Grand Rue.

Elle est citée dans PCAM () page 868, qui indique « Ce cippe est dédié à P. Secundus Prudes, duumvir et sacerdoti. Celui-ci exerçait dans la ville de Cemenelum, et il est venu mourir dans sa propriété montagnarde ».

Mais selon un habitant du village, ce cippe aurait été retrouvé chez un transporteur qui aurait pu l’apporter d’ailleurs.

On croit lire sur la stèle :

                                  M

SECUNDIO

DENTI

IRO ET

DOTI

IDI SII VA ?

ETA MAECUS

ATRI BENE

ENTI

Nicolas  Katarzynski  (), reprenant les hypothèses de Nino Lamboglia, R. Dor de la Souchère et Pascal Arnaud donne l’interprétation suivante :

[---]nni

[D(is)] M(anibus)
[Publio] Secundio
[P(ublii) f(ilio) Pu]denti
[duum]uiro et
[sace]rdoti
[Secu]ndi Silua
[nus] et Amaecus
[fili p]atri bene
[mer]enti.

Il en donne la traduction ci-dessous

« (nom du signum mutilé)//Aux Dieux mânes, à Publius Secundius Pudens, fils de Publius, duumvir et prêtre, ses fils, les Secundi Silvanus et Amaecus à leur père bien mérité »

Bibliographie

Katarzynski Nicolas, thèse en préparation sur les inscriptions latines antiques des Alpes Maritimes sous la condjuite de Pascal Arnaud

Inscription de la maison Oustalou à l’entrée du village

Il s’agit d’un texte écrit dans un français approximatif. Habituellement les gens du village devaient parler le dialecte et éventuellement l’italien de l’époque. Ce texte est donc assez exceptionnel. Il a été repeint sur la gravure.

La maison qui a été restaurée avait brûlé en 1663.

Le texte est le suivant :

1663 LI 8 IUILLET

BASTIDE BRUSLEE

FECTE A MON GRAND

DE SAGE PERDOND

DIEU NO CE PEUT

AVOER CAN FERE

RECONPANCE

JEAN BRCARDI

 

La signification du texte pourrait être : Bastide brûlée faite à mon grand âge pardon à Dieu non se peut savoir qu’en faire récompense.

A gauche de cette pierre, sur une autre pierre, sont gravées les lettres :

 ibs

I B

Et en dessous un Z inversé.

 

 

Cette inscription est peut-être à rapprocher d’une autre sur le porche rue du Pourtalet 

J M B

1655

La lettre centrale est peut-être un M avec une patte en bas à droite ou un signe ressemblant vaguement à celui de l’inscription de la maison Oustalou.

 

Plaque de marbre sur une façade de l’église Sainte Croix

Cette inscription date de la fin du XIXème siècle. Elle est écrite en latin.

Il s'agit d'uen référence à une donation

 

QUOD CLAUSTRUM NUNC

HORTUS A DMNO MICHAELE

GUIGO

RECTORIBUS DONATUS

1873- 1878

AB EJUS (DED I ?) FAMILIA

MURO FONTEQUE ORNATUS

RECTOR CAMIA

PRIMUS USUS

 

Pierre gravée en pied de façade

La maison étant ancienne et vu la position de la gravure presque au sol, il ne s’agit pas vraisemblablement de réemploi. Elle se trouve rue des Emines près de la Grand Rue

On lit :

CLASSE

96 

Voir dossier:  gravures des conscrits

 

Pierre gravée sur un mur de terrasse face au four

A l’intérieur d’une branche stylisée formant cartouche en forme d’ellipse partielle on peut lire:

1901

GIUGE CHARLES

 

Un rapprochement pourrait être fait entre ces deux dernières inscriptions, et il pourrait s’agir de gravures de conscrits. Voir dossier: gravures des conscrits

En effet l’acte de naissance de Giuge Charles François mentionne qu’il est né le 3 octobre 1881. La date mentionnée sur la gravure correspond à ses vingt ans, l’âge de son service militaire

 

Pierre gravée sur un mur rue de la Madone

« Brûlé 1898 » avec en dessous RF et un décor de feuilles et un drapeau à gauche.

Il s’agit probablement d’une gravure de conscrit.

la date corresponde peut être à l'année d'incorporation.

Inscription martelée

 

Elle se trouve sur un linteau, Grand Rue, en dessous du porche.

A gauche on voit deux croix puis les lettres martelées qui semblent être :

 IAC

 

Inscription sans texte

Bien qu’on ne soit pas en présence de lettres ni de date, on peut observer également Grand Rue, ce linteau avec des gravures peut être à signification symbolique :

A gauche on voit un signe ressemblant à un piston, qui symbolise peut-être un attelage, à droite un signe ressemblant à un arc et au milieu, peut-être un cercle effacé.

Ce linteau est il en réemploi ?

 

Bibliographie

 

1 - PCAM, Patrimoine des communes des Alpes Maritimes, éditions Flohic