mise à jour décembre 2015
Note préliminaire
A partir des précédentes études une prospection a été menée depuis 2005 sur l'ensemble du tracé entre Nice et le col de Tende avec repérage des ouvrages anciens subsistants. Cette étude a fait l'objet de six dossiers plus un sur la maison de la Ca. Voir références à la fin dans la bibliographie.
Généralités
La route royale de Nice à Turin a fait l’objet de nombreuses études.
En 1938 Léo Imbert dans Nice Historique page 161 avait publié un article sur les chemins de passage entre Nice et le Piémont
En 1980 une exposition a été consacrée à Nice au bicentenaire de la route royale
En 1988 Dominique Foussard a exploité en partie l’atlas Saluzzo dont il sera question plus loin.
En 2010 la route a également fait l’objet d’un article d’Alex Benvenuto () pages 14 à 17
Conseil d’Urbanisme et d’architecture
En 1993 la route a fait l’objet d’une exposition réalisée par cet organisme qui a édité une brochure le 1er juillet 1993 avec un extrait de la carte Saluzzo.
Les paragraphes de cette brochure sont, avec mention des auteurs des articles :
Préface
Nouvelles recherches
Notes d’histoire
Repères chronologiques
Itinéraires entre Nice et le Piémont
Le commerce : une politique
Les inscriptions de la route royale, 1610 et 1784, les inscriptions du col de Braus
La porte Vittoria
La route et la ville
Fontan
Nice
Voyages
Les archives royales de Turin
Une recherche menée par J Sarale a permis de consulter sur le site des archives de Turin un certain nombre de cartes concernant de près ou de loin la Route Royale, et a permis de faire quelques applications de tracé sur les cartes au 1/25000 ème actuelles.
Malheureusement ces cartes sont difficiles à exploiter car il s’agit souvent de fragments, sans nom d’auteur, sans dates, et certaines concernent des zones où il n’y a pas de village connu pour se situer.
Dans ce cas il faut se repérer d’après des noms de lieudits qui ont pu changer au cours du temps
http://www.archiviodistatotorino.it/User/index.php?PAGE=Sito_it/livl1
Les cartes se trouvent dans "CARTE TOPOGRAFICHE ET DESIGNI" "PIAZZA CASTELLO" dans les séries:
-A et B
-Segrete
-Série III
-Série IV,
Il existe aussi une carte en cinq parties du Comté de Nice conservée aux archives de Turin datée 1762-1763 d'après les indications figurant sur la 1ère partie (mais non reprise par l'archiviste !...).
Ces documents sont détaillés, malheureusement la définition n'est pas bonne sur le document Internet et donc ne peuvent être exploités en l’état
AS - Piazza Castello
Livello: 1 - CARTE TOPOGRAFICHE E DISEGNI
Livello: 2 - CARTE TOPOGRAFICHE PER A E B
Livello: 3 – NIZZA
La carte de 1679
En 1679 a été établie une carte qui figure aux archives royales de Turin:
http://archiviodistatotorino.beniculturali.it
sezione corte, carte topografiche per A e B, mazzo 8.
Le projet matérialisé sur cette carte visaiit à "rendre carrossable en toute saison" la route de Turin à Nice.
Dans la plaine de la Trinité il y avait deux variantes, une sur la rive droite et une sur le rive gauche du Paillon. C'est celle de la rive gauche qui a été exécutée par la suite.
Entre Sospel et le col de Braus il y avait deux variantes (peut être de part et d'autre du Mont Saint Jean). Entre Giandola et le col de Brouis il y avait aussi deux variantes une route directe et une passant par Breil. C'est la route directe qui a été réalisée.
En amont de la Cà dans les lacets du col de Tende, le projet présentait aussi deux variantes, on peut voir deux projets de tracés sur la carte
La Bibliothèque Nationale de France
On peut consulter la carte de Borgonio des Etats Sardes (1660-1675).
Carta corografica degli Stati di SM il re di Sardegna nel 1685 corrella ed accresciuta nell’anno 1772
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7711496f.item.f3.langFR
Elle a été révisée en 1772. La route royale était probablement en cours de construction, car elle a été ouverte à la circulation vers 1784.
Malheureusement cette carte doit être considérée comme indicative et elle comporte des erreurs.
Autres éléments
Précédemment existait le chemin de Paganin, qui a fait l’objet d’un article détaillé de Charles Botton et Michel Braun (). Auparavant Charles Botton avait rédigé un important mémoire intitulé « Les voies de communication, entre la Méditerranée et le Piémont par la vallée de la Roya et le col de Tende des origines à nos jours, déposé aux A.D.A.M en juin 1988, enregistré sous la référence A 427, et qui cite de nombreux auteurs.
Vers 1830, Cesare Saluzzo a édité un atlas pour recueillir les données existantes sur cette route à l’attention du futur roi Victor Emmanuel II. Il a inclus dans son ouvrage une carte qui daterait de 1790 environ. Certains termes sont difficilement lisibles.
D’autres documents ont servi pour ce dossier, récit de voyage de 1736 (), carte de Bourcet au milieu du XVIIIème siècle, gravures anciennes, récit du colonel Wagner en 1878(), récit de voyage vers 1890 inclus dans un guide Hare (), photos anciennes et restes repérés en prospection sur place.
Le texte de 1736 donne les temps de voyage entre Nice et Limone et mentionne une auberge à la Giandola.
La carte de Bourcet par ailleurs très utile, antérieure à l’ouverture de la route, n’est pas assez précise pour la présente étude
En 1820 il semble qu’il y avait deux voyages aller et retour par semaine entre Nice et Turin suivant l’inscription peinte sur une diligence appartenant à une collection privée de Tende.
La mention inscrite sur la diligence appartenant à une collection particulière est, 100 F par personne pour Nice Coni et 300 F par bagage avec un taux de conversion de 480 lires par franc.
Mais ce tarif est en contradiction avec ce qui est noté sur l’exemplaire du billet photocopié page 38, dans le livre « le Col de Tende »
Selon un texte de 1834 écrit en italien par G. Casalis () page 613, la diligence de Nice à Turin passait à la « Ghiandola » près de Breil trois fois par semaine.
Dans le livre sur le col de Tende en page 38, est photocopié un billet indiquant un départ tous les soirs de Nice à 5 heures avec un temps de parcours de 10 heures pour Saint Dalmas et 23 heures pour Coni avec des prix pour « coupé » ou « rotondo »
La date n’est pas mentionnée mais il semble qu’à l’époque de ce billet le trajet se faisait en partie de nuit (départ de Nice à 5 heures du soir)
D’après d’anciennes photos certains services ont eu lieu entre Limone et Vievola.
Rappelons que l’ouverture du tunnel de Tende a eu lieu en 1882 ce qui a modifié le passage du col.
Banaudo José, Le Haut Pays N° 69 Juillet 2007
Benvenuto Alex - Route royale de Nice à Turin -N° 190 du Sourgentin de février mars 2010
Botton Charles et Braun Michel, le col de Tende, éditions du Cabri 1991
Carte de Bourcet milieu du XVIIIème siècle
Casalis Georges - Dizionario geografico storico statistico commerciale compilato per cura del Professore e Dottore di Belle Lettere - 1850 Turin
Imbert Leo - la route de Nice en Piémont du XVème au XIXème siècle Nice Historique 1938
Hare AJC, South Eastern France, George Allen 8 Bell Yard,Temple Bar London, and Sunnyside Orpington
Non signé « Routes d’Antibes à Coni et de Coni à Asti, et la traverse d’Antibes à Barcelonnette » Ce texte est un rapport extrait de la collection du Ministère de la défense, SHD, département de l’armée de terre, 1 VD 34 art 4 sect 1 parag 5, 4° C1, N°13,
Lacroix Jean Bernard – les ponts des Alpes Maritimes du Moyen Age au XXème siècle – Nice Historique octobre d écembre 2005
Real Strada, route royale de Nice à Turin , CAUE, 1er juillet 1993
Sillons, les cartes postales racontent les Alpes du Sud, éditions Serre 1979
Wagner – les travaux du tunnel de Tende en 1878 www.archeo-alpi-maritimi.com
(dossier Histoire)
Généralités: généralités sur la route royale
Nice- l’Escarène: route royale Nice l'Escarène
L’Escarène Sospel: route royale l'Escarène Sospel
Sospel – Giandola: route royale Sospel Giandola
Giandola - Tende: route royale Giandola Tende
Tende - Col de Tende: route royale Tende col de Tende
Maison de la Ca: la Ca Tende