Point du Ramingao à Roquebrune Cap-Martin

LA PESTE DE 1580 A CANNES 06400

 

Mise à jour juillet 2023

Page 320

Traduction

 

L’année la plus fatale que connut Cannes, c’est 1580. Cela fait trois cents ans depuis qu’une femme a abordé en provenance du Levant (landed from a levantine). Elle mourut de la peste mais non sans avoir d’abord propagé l’infection qui se diffusa de ville en ville et qui couta à Marseille plus de vingt-cinq mille morts. On parle encore à Cannes des cimetières et quand les grands boulevards de la Société Foncière furent créés, il y avait de vieilles personnes qui hochaient la tête et souhaitaient qu’il n’y ait pas de préjudice pouvant provenir du sol remué qui n’avait pas été retourné depuis 1580.

 

Notes :

 

 A Nice, Charles Emmanuel 1er (voir bibliographie) autorise la ville à emprunter. Il exempte la Ville des droits de sceau et de chancellerie. Il autorise les syndics à lever une taxe de 2% sur la valeur des propriétés des gens absents de la ville durant la peste. Il autorise les syndics à percevoir une taxe de 5% sur les héritages des disparus de la peste dont les bénéficiaires sont à l’étranger, etc…

 

Robert Jeancard () a écrit un article sur la peste de 1580 à Cannes, voir bibliographie

 

Hawkins ne mentionne pas la peste de 1720

 

La Société foncière de Cannes et du Littoral a été créée en 1881 donc peu avant la parution du livre de Charlotte Hawkins

 

Bibliographie  

 

Charlotte Louisa Hawkins Dempster - The Maritime Alps and their seabord Longmans Green and Co – London 1885

Jeancard Robert – La grande peste de 1580 à Cannes - Macabet Frères 1951

Archives départementales – série CG – Cultes, instructions et assistance à Nice avant la révolution