Chateaux dans le Comté de Nice suivant le dictionnaire de Casalis
Mise à jour février 2011
Ascros : pas d’indication
Aspromonte : le château, ancienne demeure des feudataires et une des plus vastes habitations qui pouvait se voir dans le Comté a été en grande partie détruit pendant les vicissitudes de 1792, et ensuite a été complètement démoli pour former une belle place à l’exception d’une tour qui aujourd’hui sert de prison
Auvare : pas d’indication
Bairols : pas d’indication
Belvédère : pas d’indication
Berra : au sommet du village on voit encore le vieux château des feudataires qui est très vaste et entouré de murs avec de petites tours
Beuil : pas d’indication
Breglio : la position de l’antique rocher dit Trivella, près de la Roja, les tranchées et fortifications qui se prolongent le long du fleuve les trois portes et les ponts-levis rappellent que cette forteresse avait une certaine importance
Briga : pas d’indication
Castelnuovo di Nizza : le vieux Chateauneuf a été entièrement détruit
Château-neuf d’Entraunes : sur son vieux rocher on trouve de temps en temps quelques restes
Cigale : au Moyen Age il y avait là une forteresse dont on voit encore les restes et tout le village était ceint d’une solide muraille dont on voit encore certaines parties crénelées; une de ses portes a résisté à l’injure du temps
Clanzo : pas d’indication
Coarazza : du vieux château on ne voit plus que la base d’une tour et quelques restes de murs
Contes : un site élevé qui se trouve derrière l’église paroissiale est dénommé château mais il ne reste pas le moindre vestige de l’antique place forte
Cuebris : pas d’indication
Daluis : pas d’indication
Drappo : sur le site où se trouvait le château dont on voit encore les vestiges, il y a une petite fabrique
Duranus : pas d’indication
Entraunes : pas d’indication
Eza : était au Moyen Age un fort château dont ont fait part des seigneurs en 1144
Falicone : pas d’indication
Gilletta : son antique château est quasiment tout en ruines
Gorbio : en attente
Guillaumes: la forteresse qui anciennement dominait le pays est presque totalement démolie
Illonza: le château est seulement mentionné en 1344
Isola : pas d’indication
La Croix : pas d’indication
Lantosca : pas d’indication
La Penna : du château il ne reste que quelques vestiges
La Torre : hauteur dite le château mentionnée en 1793
Levenzo : le vieux château qui était entouré de hautes et solides murailles fut démantelé par les sarrazins de Frassineto
Lucerame : il y avait autrefois un château et on en voit encore une tour construite en matériaux d’une extraordinaire solidité. Du côté est et nord sont encore en pieds des bastions
Malaussena : pas d’indication
Maria : pas d’indication
Massoins : il y avait là une tour d’une hauteur de quinze mètres qui dominait la commune au nord sur laquelle a été construit un oratoire pour la confraternité de la Miséricorde
Peglia : il y a là une sorte de rempart dont la hauteur est de soixante palmes environ et la longueur de sept cents
Peglione : pas d’indication
Penna : Anciennement se trouvait là un château que l’on pensait inexpugnable à cause de sa position
Peone : pas d’indication
Pierlaz : pas d’indication
Pietrafuoco : dans la partie la plus élevée du pays se trouvent les ruines d’un antique château qui par sa position quasi inaccessible était considéré comme un des plus importants de la contrée
Pogetto Rostang : pas d’indication
Pogetto Théniers : pas d’indication
Rigaud : pas d’indication
Rimplas : pas d’indication
Robbione : pas d’indication
Roccabigliera : pas d’indication
Roccasterone : pas d’indication
Rocchetta del Varo : pas d’indication
Rora di Nizza : pas d’indication
S.Agnese : dans les temps anciens se trouvait dans la partie supérieure du lieu un château bien pourvu d’ouvrages fortifiés, il fut depuis longtemps démantelé ; il existe les restes de solides murailles
S.Andrea : le château de S. Andrea se trouve sur un rocher, domine le vallon et se présente comme l’antique demeure d’une famille noble et puissante
S.Antonino : pas d’indication
S.Biagio : pas d’indication (note : le château dont les ruines sont encore visibles n’est pas mentionné)
S.Dalmazzo Salvatico : pas d’indication
S.Gervasio : pas d’indication
S.Gianni di Aurellia : pas d‘indication
S.Honoré : pas d’indication
S.Hospice : on voit une tour et une chapelle
S Léger : pas d’indication
S.Maria del Laghetto : pas d’indication
S.Martino d’Entraunes : pas d’indication
S.Martino Lantosca : pas d’indication
S.Salvatore : pas d’indication
S.Stefano di Tinea : sur une hauteur au sud de la cité se trouvait un château encore appelé aujourd’hui « Crocia Castel » ; il était très bien fortifié ; on en voit encore les vestiges
Saorgio : dans les temps anciens il existait dans cette commune, trois châteaux, un appelé delle Sale, l’autre de Malamorte, le troisième de S. Georgio. Du château delle Sale il restait encore il y a quelques années une muraille qui fut dernièrement démolie.
Du château de Malamorte restent sur pied quelques morceaux de muraille.
Du temps où les français pendant la guerre de succession d’Espagne possédaient Saorgio ils renforcèrent notablement le château, le munissant de pont levis, construisant le quartier inférieur, le magasin qui réunissait la maison du commandant avec la tour édifièrent une redoute dite S. Rocco. Les français le démantelèrent en 1798
Scarena : pas d’indication
Sospello : était ceint de murailles aujourd’hui presque entièrement détruites dont il ne reste plus qu’un morceau dans le quartier dit vecchio castello, où il existe encore une porte.
Un petit fort se trouvait au confluent du Merlanson et de la Bevera. Il a été transformé en église paroissiale sous le titre de S. Pietro, qui fut malmenée pendant les aléas des dernières guerres ; et à l’endroit où elle se trouvait on a fait en 1812 pour la commodité du public une place ombragée de platanes.
Tenda : pas d’indication
Todone : pas d’indication
Toetto di Boglio : pas d’indication
Toetto Scarena : pas d’indication
Thiery : il y avait anciennement un château très puissant qui se trouvait au nord et dominait le pays
Tornaforte : après le départ des sarrasins furent édifiées de nouvelles fortifications
Torrretta di Levenzo : autrefois il y avait un château dit Cannubbio du nom du comte qui le possédait. Il fut vendu à la famille Carlès ; ses murs s’élèvent encore à une certaine hauteur dans la partie supérieure de la colline
Torretta di Revest : pas d’indication
Trinitta Vittorio : pas d’indication
Turbia : avec les matériaux (du monument) on éleva un mur d’enceinte et au sommet où était la statue furent construits quelques « merli » dont on voit encore les vestiges Au XVIIème siècle ce monument était considéré comme un fort pour la défense du lieu. Pendant les guerres de Louis XIV le maréchal de Villars fit détruire ce mur et les bastions et sauter la plus grande partie de l’édifice rond. Quelques uns croient que Villars l’a fait à la sollicitation du Prince de Monaco
Utelle : pas d’indication
Val di Blora : S. Dalmazzo qui maintenant fait partie de cette commune comptait anciennement parmi les lieux fortifiés du Comté de Nizza : elle est toujours ceinte de murs ; elle a trois portes ; elle se trouve sur un rocher vif élevé de quelques mètres au dessus des terrains environnants
Villafranca di Nizza : à l’extrémité de la péninsule on peut voir les ruines d’une forteresse construite par Amédée Ier et démolie en 1706 par le maréchal de Berwick. Il ne reste plus qu’une petite tour destinée aux signaux.
Les forts de S. Ospizio, Villafranca et Montalbano augmentèrent l’importance du château de Nizza. Un château fort sépare un petit port d’un bassin couvert
Villanuova d’Entraunes : pas d’indication
Villar del Varo : le vieux palais ou château est en partie détruit. En 1725 à l’époque où il devint la propriété du Comte Salmatoris il était encore en très bon état. En entrant côté est on se trouvait dans un vestibule majestueux. De là on passait dans un grand salon entouré de colonnes de marbre, sur le côté sud une longue galerie au bout de laquelle était un élégant oratoire orné de superbes tableaux du maître Ludovico Bréa. Derrière l’oratoire on pouvait admirer de grandes salles chambres et antichambres superbement décorées d’œuvres d’art ; de là on montait par un grand escalier construit en pierre de taille de Lavagna au niveau supérieur, où après avoir traversé une longue galerie peinte à fresque, on passait dans les plus somptueux appartements du palais meublés de façon princière ; Sur le côté oriental de ce magnifique édifice et à peu de distance, se trouvaient encore au début du siècle les restes d’une forteresse dans laquelle venaient s’abriter les habitants de la violence des barbares qui venaient infester cette région.
Sur un site plus élevé du côté de la montagne existent les ruines d’un très ancien château qui fut démantelé il y a très longtemps