Le Barrage de Chateauneuf Villevieille

EGLISE VIEILLE BENDEJUN 06390


Mise à jour avril 2024

Etude Jacly Sarale

43° 50’ 01,7 N ;  7° 17’ 39,0 E

Située carriera barbassa

De gauche à droite:

plan de 1762

extrait du cadastre

Vues de l'église

Photo ci desous linteau sculpté

C'est à l’origine une chapelle dédiée à Notre-Dame du Rosaire

Orientée ouest-est avec au sud le premier presbytère et à l’est le cimetière

Sa construction daterait de la fin du 16e siècle.

Le Seigneur Martigny en 1612 teste en sa faveur.

Bendéjun faisait partie de la Commune de Châteauneuf et les habitants devaient se rendre à l’église paroissiale qui se trouvait à l’ancien village dont il ne reste que les ruines actuelles qui dominent le col de Châteauneuf.

L’éloignement rendait difficile la pratique du culte et les démarches à effectuer,  aussi cette chapelle fut érigée en église paroissiale le 22 décembre 1622 par Monseigneur Maletti évêque de Nice (d’après l’Abbé Bonifassi)

Mais elle devint rapidement trop exigüe et surtout, malgré les travaux effectués, dans un état de délabrement certain, qui faisait courir des risques aux fidèles.

Ce qui entraîna en 1858 la visite de l’évêque de Nice et l’interdiction momentanée d’accueillir les fidèles

La construction d’une nouvelle église fut décidée et, après de nombreuses péripéties, liées en particulier au choix du site, en l’année 1868 fut inaugurée la nouvelle église, à son emplacement actuel. Elle fut bâtie en incorporant la chapelle des pénitents blancs (le chœur) existante à cet emplacement

L’ancienne église redevint la chapelle des pénitents blancs.

Le clocher pyramidal à trois faces, comme celui de l’église de la Madone à Châteauneuf, donne l’impression d'être mal équilibré, et bien imposant, par rapport à la taille de l’édifice

Aujourd'hui la Commune a  transformé cet ancien lieu de culte en Espace polyvalent avec le concours de l’architecte contois Bernard Camous

Un article a paru dans le journal Nice Matin du 3 avril 2024, dans lequel on peut lire que le maire Christine Beille-Tourscher veut en faire un espace culturel permanent grâce aux travaux en cours