Le Barrage de Chateauneuf Villevieille

CHAPELLES ET ORATOIRES DE LA TURBIE 06320


Mise à jour avril 2022

Cette étude a été faite grâce aux travaux de P.L. Malausséna, à ceux de A Franco, et suivant l'étude des cartes et documents anciens cités dans le texte.

P.L. Malausséna, note page 109 et note 63, les quatre chapelles visitées en 1729 par le curé du lieu.

Dans le numéro 189 décembre 2009 du magazine Sourgentin sont énumérés page 31 les oratoires du village.

La chapelle Saint Roch

Le texte qui figure sur la pancarte située à l'intérieur de la chapelle à gauche en entrant est le suivant :

"Située sur l'ancienne voie romaine reliant Rome à La Turbie, elle servit de lieu de recueillement aux condamnés à la pendaison au Moyen Age, la nuit qui précédait leur exécution sur le Mont Justicier tout proche.

Le Christ appendu au mur date de cette époque. Le retable provient de la chapelle Saint Antoine située actuellement sur le territoire de Cap d'Ail mais autrefois relevant de la Turbie. Sur le cadre Saint Roch, Saint Pancrace et Sainte Rosalie.

Cette chapelle fut dédiée puis consacrée à ce saint Protecteur lors de la terrible peste qui ravagea la contrée en 1631.

Laissée à l'état de ruine, elle fut restaurée et réconciliée en 1940."

Sur la carte des environs de Nice éditée par Giraud vers 1820 on voit à l'Est de la Turbie une chapelle Saint Brancail. Il s'agit probablement d'une déformation de Saint Pancrace. Or l'abbé Bonifassi dans son article N° 30 parle de la chapelle Saint Roch et Saint Pancrace à un quart d'heure sur la route de Menton. On peut dès lors supposer que Saint Pancrace était l'ancien nom de la chapelle Saint Roch.

Sur la carte d'état major de 1878, une chapelle dénommée Sainte Croix pourrait également correspondre à la chapelle Saint Roch.

Un dossier sur cette chapelle existe aux Archives Départementales sous le numéro E 084/09M006 en date du 1er janvier 1905.

P.L. Malausséna, page 110, montre des photos avant et après la restauration faite grâce à l'abbé Matt avant 1940.

Chapelle Saint-Bernard

En ce qui concerne cette chapelle s'agit-il de Saint Bernard de Menthon protecteur de la Savoie, ce qui est le plus vraisemblable, ou de Saint Bernard de Clairvaux ?

Elle aurait été détruite en 1822 pour la création du cours Saint Bernard. Saint Bernard de Menthon serait le protecteur des voyageurs au passage des cols, exemple Grand et Petit Saint Bernard dans les Alpes du Nord, ce qui pourrait valoir également pour la chapelle de la Turbie et pour la chapelle Saint Bernard de Peille. Elle devait se trouver en bordure de la Via Julia.

L'abbé Bonifassi parle du cours Saint Bernard déjà créé en mai 1823, note 176 voir aussi PL Malausséna.

Eglise Saint-Michel

Ce monument a fait l'objet d'un article dans le livre de A. Franco

A l'entrée se trouve une description des tableaux.

La table de communion provient du monastère de saint Pons à Nice.

Bien que cet avis soit controversé, il se pourrait que les indemnités versées par Monaco en 1760 à la conclusion du traité qui mit fin à la querelle des limites, aient permis de dégager des crédits pour aider au financement de l'église.

PL Malausséna parle de l'église en page 108, et mentionne les notes de l'abbé Bonifassi au sujet de cet édifice.

Chapelle Saint-Esprit

Au quartier Saint Esprit. Elle a été transformée au début du XXème siècle en école. A son emplacement se trouve maintenant le parking de la place Jean Jaurès. C'était un bâtiment long parallèle à la rue avec un petit campanile. La rue le long de la chapelle s'appelait dans le temps « rue de l'hôpital ».

Elle a été détruite à la fin des années 1940. Certaines pierres ont été remises dans l'enceinte du trophée, leur possible provenance d'origine.

Cette chapelle a fait notamment l'objet d'un dossier aux Archives Départementales : E 084/09M 007 1933/1937.

Selon P.L. Malausséna, page 109, elle aurait servi pendant la révolution de grenier à foins.

On peut la distinguer sur des photos anciennes présentées par Michèle Bertola Vanco.

Chapelle de l'Assomption

Selon PL Malausséna, page 109, citant l'abbé Bonifassi, elle se trouvait près de l'Hôpital au quartier Saint Esprit, mais en 1825 était détruite depuis fort longtemps.

Chapelle Sainte Vierge de Piété

Elle a été mentionnée par André Franco page 182 : « Deux chapelles au centre du village, place Saint Jean: la chapelle Saint Jean Baptiste, oratoire de la confrérie du gonfalon ou des Pénitents Blancs de la communauté qui cessera ses activités à la fin du XIXème siècle et la chapelle « Sainte Vierge de Piété ». Cette chapelle est connue par le cadastre de 1702.

"capella della santa Virgine di pietà" ADAM /3E67/14

Selon PL Malausséna page 109, elle aurait servi de local de la boucherie.

Quartier Saint-Michel

Dans ce quartier il y eu peut-être une chapelle ou un oratoire car sur les anciennes cartes, le quartier au début de la route du mont Agel est dénommé Saint Michel. L'existence d'une chapelle à cet endroit (ou d'un oratoire) serait logique car il y avait une chapelle sur chaque route partant du village. Même le quartier perd progressivement sa dénomination ancienne car il est dénommé actuellement la Puada - Saint Michel.

Chapelle ND de Trey ou de la Trêve

Cette chapelle a fait l'objet d'une étude par le chanoine Baudoin - Les Rives d'Azur N° 484 - Tome II chapitre III.

Elle se serait trouvée au quartier de Laghet.


Il n'a pas pu la situer exactement mais la rattache aux environs de Laghet.


Elle a fait l'objet d'un incident au XVème siècle qu'il a décrit.

Voir dossier particulier.

Au point de vue étymologie il avance notamment deux hypothèses, l'une reliée au terme trêve ; l'autre basée sur le fait qu'à Saint Jean la Rivière le terme " Trei " équivaut à chemin. Le sens serait alors ND du chemin.

Trei peut-il être rapproché du terme draille ?

A propos de chemin on trouve en plusieurs endroits des chapelles ND de Vie (Mougins 06, Gréolières 06, Valloire 73 sur la route du col du Galibier). Vie serait une déformation du terme latin "via". On retrouverait ainsi l'appellation ND du chemin.

Chapelle Saint-Joseph

Figure sur la carte de Bourcet à peu près contemporaine de la carte du chevalier Millet.

Sur la carte de Millet de 1747 est mentionnée au Nord Est de Laghet une chapelle sans nom. Il pourrait s'agir de cette chapelle éventuellement située sur le chemin de la Turbie à Peille par l'Ouest du mont Bataille (chemin du Braousch) Cette chapelle était-elle la même que celle connue sous le nom de ND de Tre ? Voir ci-dessus.

Chapelle Saint-Pierre

L'emplacement de la chapelle Saint Pierre est exactement connu par les cartes anciennes. Elle a été démolie lors des travaux de construction de l'autoroute. Les ruines étaient encore visibles en 1975. Elle se trouvait immédiatement à l'Est du ruisseau de Saint Pierre et à peu près à sa source. La présence de cette source est peut-être à l'origine de l'implantation de cette chapelle. Sur le cadastre de 1872 (A. D. microfiche 149/18 La Trinité D2) la ruine est encore mentionnée.

Elle a été photographiée par le Docteur A. Baréty et il indique "le mur qui regarde la voie présente tous les caractères d'un mur romain à petit appareil". L'axe de la chapelle était parallèle à la voie.

Le ruisseau de Saint Pierre en général à sec se jetait dans le Laghet un peu en aval du ruisseau de l'Esperaye avant la construction de l'autoroute

Chapelle des Capucins

Figure sur la carte de la Bibliothèque de Cessole Nb 11 de juin 1745 à l'ouest du vallon supposé de Fontdivine. Comme cette carte n'est pas précise, il pourrait éventuellement s'agir de la chapelle Saint Roch.

Oratoire (de saint Barthélemy ?)

Il se trouve sur le chemin des Moulins à 70 mètres en aval du débouché sur la route des Révoires, du côté droit en descendant. La niche a été récemment restaurée et fermée par un panneau vitré. On peut voir au fond une peinture représentant un homme nu debout, drapé, regardant à gauche de 35 cm de haut environ. Il tient dans sa main gauche un livre appuyé aussi sur sa jambe gauche.

Sur la face de l'oratoire en bas on peut voir une statue de Madone et au dessus de la niche une petite statue d'angelot.Divers objets de culte sont à l'intérieur de la niche sur des étagères en maçonnerie.

Sainte-Marie

Le plateau Sainte Marie est constitué par l'extrémité Ouest des terrains du golf du Mont Agel. Ce toponyme vient-il d'une ancienne chapelle ou d'un ancien oratoire ?

Saint-Pons

Il existe dans le village un « carrugio San Puons », près du four dont le toit est surmonté d'une croix. On peut imaginer l'existence ancienne d'une chapelle ou d'un oratoire à cet endroit.

Chapelle Saint Tibery appelée aussi Chapelle de la Turbe ou S. Iberio

Recherchees J Sarale

Cette chapelle est mentionnée à cause de son nom bien qu'elle soit sur le territoire de Peille.

Elle figure sur la carte de 1602, sous le nom de S.Iberio.

Le chanoine Baudoin écrit page VI 19 : « Au XVIIIème siècle le mont Agel se dénommait aussi Monte de Santo Tiberio. Or ni un saint ni les ibères ne sont à l'origine de ce vocable mais bien plutôt l'empereur Tibère lui-même à qui l'on avait élevé probablement un oratoire en ce lieu; plus tard cet oratoire fut canonisé en Saint Tiberi ou Tibère et l'on bâtit une chapelle à ce dernier sans doute au Moyen Age. Cette chapelle était située (jusqu'au siècle dernier) sur le flanc nord du mont Agel et à l'ouest du pas des Cabanelles, certaines la dénommaient « chapelle de la Turbie ».

Elle figurait effectivement sur la carte d'état major de 1878 au 1/80000ème sous ce nom et à côté d'elle était mentionnée une tour.

Louis Pierrugues, dit avoir assisté en présence d'un officier au démontage soigné d'un petit bâtiment au moment de la construction du fort du mont Agel, et il dit à ce sujet:

« quelques mètres plus bas du sommet du mont Agel, une masure délabrée de 3m x 4m ancien temple d'Hercule devenue Saint Tibéry » . Il indique par ailleurs ne pas avoir trouvé de mobilier.

Sur une carte du XVIIIème siècle figurant aux archives départementales sous la référence:

01 FI 0001 on peut voir au sommet du Mont Agel la mention S. Iberio

Cet emplacemen correspond bien au récit de Louis Pierrugues

La chapelle a été démolie du fait de la construction du fort

Sur une carte sarde conservée aux Archives Royales de Turin on peut voir ce qu'on appelle maintenant le Mont Agel avec au sud ouest les mentions S Iberio, Monte di S Tiberio.

On voit aussi la dénomination Glaziere pour Glacière probablement, et au sud l'indication d'une croix sculptée

Au nord le col est dénommé passo di S. Tiberio

Il y a une construction en ruines sur la parcelle 97 du cadastre napoléonien section G1 qui se trouve au point  (7 25 20.2 E  43 47 00.6 N)  sur le versant de Gorbio en limite de la commune de Peille sur l’ancien chemin reliant Peille à Fontbonne (chemin de l'Agel du cadastre). Sur le plan on voit à droite de la construction une croix, marque possible de la chapelle en question.

Sur un plan servant au repérage des cultures on voit les indications « baisse de St Tiberi » et un peu en dessous on croit lire  « cluot de chapelonne ? » sur la commune de Peille en limite de celle de Gorbio.

Bibliographie

Baréty André - Les voies romaines depuis Vintimille ou soit la Roya jusqu'au Var et leurs bornes milliaires - Nice 1910 - bibl. BB - La Turbie.
Baudoin Louis (chanoine)- Mélange d'histoires - ADAM 21 J 22 - Tome II chapitre III
Baudoin Louis (chanoine)- Monaco et l'Agel avant le 5ème siècle - ADAM 21 J1
Baudoin Louis (chanoine)- Les rives d'Azur No 484 Un fait divers au 15ème siècle ND du Tre
Bertola Vanco Michèle, La Turbie, images et écrits
Bonifassi, mémoires, Archives Municipales de Nice
Bourcet et d'Arçon, carte de Provence dite des frontières de l'est, 1778
Carte de 1602, Gustave Saige, documents historiques relatifs à la Principauté de Monaco depuis le XVème siècle Tome I Monaco Imprimerie du Gouvernement, 1888, pp LXXI-LXXIV ; et Tome III Monaco 1881. Voir aussi archives du Palais de Monaco A 178. Voir aussi C. Passet, référence ci dessous et les limites territoriales de Monaco d'après la carte de 1602, Annales Monégasques N°20 avec transcription des toponymes par C. Passet (non signé)
Franco André, la Turbie, sources et traces du terroir éditions Serre, 1987

Malausséna Paul Louis, Nice Historique 1986, La Turbie au début du XIXème siècle d'après les chroniques de l'abbé Bonifassi

Chapelle Sainte Catherine

 

Prospection et photos :

Elle était située près de la Via Julia à la sortie ouest de La Turbie et du carrefour de la route de Laghet et de la grande corniche.

Ce carrefour a été remanié plusieurs fois aussi l'emplacement exact n'est pas déterminé très précisément. Cette chapelle est mentionnée sur de nombreuses cartes anciennes.

Par contre on voit difficilement une toute petite construction en face du carrefour qui pourrait être la chapelle.

Elle figure probablement sur le plan cadastral dans le triangle en face du carrefour
Sur cette autre photo de mauvaise qualité prise vers 1910 on voit le départ de la route de Laghet tout à fait à gauche de la phoito avec la colonne de Charles Félix et ce qui semble être une ruine  sur le côté droit de la Grande Corniche en venant de Nice

 

Sur une photo datant des années 1930, on croit distinguer sur la gauche ce qui semble être une chapelle ouverte

Des vestiges étaient encore visibles vers 1960.

Etait-elle dédiée à Sainte Catherine de Sienne qui est peut-être passée par La Turbie lors de ses tractations fructueuses pour ramener la papauté d'Avignon à Rome dans les années 1380? ou plus vraisemblablement à Sainte Catherine d'Alexandrie?

Un tableau de cette dernière dû au peintre Jaunès Macep de Valence, élève de Raphaël, se trouve au fond à droite de l'église de La Turbie.

 Philippe Casimir (3), ancien Maire de La Turbie, indique page 297 à propos de la colonne commémorative de Charles Félix : « De l'autre côté sont les ruines d'une petite chapelle éventrée pour le passage de la route nationale.

On voit encore, bordant la route, le mur Est de cette chapelle consacrée à Sainte Catherine, et ce vestige révèle, bien que dégradées, des images de saints de style gothique sur fond rouge ».

La colonne dédicatoire du Roi Charles Félix, située aussi au carrefour a été légèrement déplacée dans la deuxième moitié du XXème siècle.

On peut situer la chapelle, d’après deux photos anciennes sur le côté gauche de la Grande Corniche en allant vers Nice, entre le chemin des Vignasses et le chemin du Serrier (distance 70 mètres environ). Sur la photo prise du chemin de Ghessa on voit une petite construction au départ du chemin du Serrier, mais on voit aussi un arbre avec une voiture garée dessous.

C’est plutôt près de cet endroit que se serait trouvée la chapelle, donc un peu à l’ouest du départ du chemin des Vignasses.

Sur une photo  de Jean Giletta  de 1890 parue notamment dans le livre "la photographie à Nce Monaco et dans les Alpes Maritimes"- par Didier Gayraud - éditions Academia Nissarda 2016, page 326, on distingue très bien cette chapelle sur le côté droit de la route en venant de Nice. C'est la seule construction existante dans le secteur.

Selon l'abbé Bonifassi (2) la chapelle daterait du XVIème siècle. Dans l'article 203 il dit (le texte est en italien) qu'au moment de la construction de la route militaire de Nice à Menton (grande corniche) le génie militaire aurait pu sauver la chapelle s'il n'avait été alors ennemi de ce qui concerne la religion.

On peut lire dans le manuscrit 364 de la Bibliothèque nationale NAF, page 276 et 277 qu'une inscription aurait été relevée vers 1748 par un officier, recopiée en 1759 dont le texte approximatif serait le suivant : « Kedex exitent loemelina bama crispus ibrala cosconima gallue milea ».

L'abbé Bonifassi (2) qui l'a relevée lui-même donne le texte suivant : « L.Aemilius banno crispus ibzala cosconus gallus miles ».

Relevé du XVIIIème siècle Relevé de l'abbé Bonifassi Essai de traduction
Kedex   de cedere : aller ?
Existent   existent, naissent, sont
Loemelina L.Aemilius nom propre
Bama Banno ?
Crispus Crispus crépu, frisé, ridé, veiné
Ibrala Ibzala ?
Cosconima Cosconus ?
Gallue Gallus gaulois ou coq
Milea Miles soldat

 

Joseph Levrot (5), page 296, mentionne en 1910 les observations suivantes : « Chapelle Sainte Catherine, sur la route de la Corniche, à l'embranchement de celle de Laghet, (en ruine).Sur un pan de mur latéral, cinq compartiments en hauteur, très dégradés, où l'on reconnaît encore cependant :1°(vers la route) un jeune homme qui semble briser une épée ou un sceptre ?2°un personnage debout, de profil 3°une femme, de face, portant dans ses bras deux enfants dont on voit la tête et une main (la figure de la femme est entièrement détruite, il ne reste que le voile) 4°une main tenant un livre ouvert ; 5°une jeune femme blonde, vêtue d'une robe unie blanche, assise de trois quarts sur une banquette, et penchant en avant, les bras tendus en un geste qu'on ne peut plus distinguer. Les fonds sont rouges ; sur la bordure inférieure, des traces de caractère gothique illisibles (noms de personnages ?). Au dessus et au dessous des compartiments, fragments de frises.

A ce qu'on peut juger par la manière, les ornements et l'écriture, ces fresques devaient être du type de celles de Venanson ».

Dans son étude de la chapelle Saint Sébastien à Venanson, dont les fresques sont attribuées à Baleison en 1481, Philippe de Beauchamp (1) page 65, décrit les scènes de façon détaillée, et nomme parmi les personnages Sainte Catherine d'Alexandrie et sa roue dentée et Saint Bernard de Menthon, mais aucun des autres noms mentionnés ne ressemble aux mots du texte de la chapelle Sainte Catherine de la Turbie. Dans sa description, Levrot ne parle pas de roue mais elle a pu exister et être effacée.

Essai d'interprétation du texte :

Passage de Lady Blessington (7)

Elle est passée par la Turbie en mars 1823 et a noté dans ses mémoires pages 263 et 264

"Avant d'y arriver, on trouve un fragment d'une ancienne construction appelée la chapelle Sainte Catherine. Il consiste en en mur de quelques pieds couvert de peintures illustrant la vie de la Sainte, dont il tire le nom et qui bien que mal dessinées ne manquent pas de grâce et d'expression. Le tracé de la route passe directement à travers la chapelle, laissant les fragments que nous avons remarqués seuls debout. Le voiturier qui nous a conduits, se frappa la tête, et après un moment de silence remarqua que ce serait très bien qu'un tel acte sacrilège apporte une lourde punition à son auteur. Les Saints continua t'il, et il se signa pendant qu'il parlait, ne doivent pas être insultés impunément"

Bibliographie

  1. Beauchamp Philippe de, L'art religieux dans les Alpes Maritimes, Edisud 1990
  2. Bonifassi abbé, mémoires, archives municipales de Nice
  3. Casimir Philippe, Monte Carlo et ses environs, 1903
  4. Franco André, la Turbie, sources et traces du terroir éditions Serre, 1987
  5. Levrot Joseph, Nice Historique 1910
  6. Malausséna Paul Louis, Nice Historique 1986, La Turbie au début du XIXème siècle d'après les chroniques de l'abbé Bonifassi
  7. Blessington - (Marguerite Gardiner Lady of) - The idler in Italy vol I - by the Countess of Blessington - London - Henry Colburn, publisher, Great Malborough Street 1839