MOULINS D'EZE 06360


Mise à jour avril 2018

Recherches Françoise Prost

Photos Henri Guigues, B. Mingalon

Prospections Françoise Prost, Henri Guigues, Raoul Barbès, B. Mingalon

 

Note préliminaire

 

Certains documents utilisés pour cette étude sont antérieurs à la date de la création de la commune de la Trinité Victor par amputation du territoire d’Eze au début du XIXème siècle, et mentionnent des moulins qui se sont trouvés plus tard sur la commune de la Trinité Victor

Les moulins de la Trinité Victor ont fait l’objet d’une autre étude  (voir dossier Internet).

Le présent document a été établi dans le cadre de l’étude du Prieuré de Saint Laurent.

On peut voir qu’à diverses époques les biens étaient mal entretenus.

Peyre de la Coste dont il sera question plus loin était propriétaire au XVIIIème siècle de la villa Arson à Nice

 

Etude

 

Un procès verbal de 1751 (ADAM) écrit en italien décrit l’état des moulins d’Eze suite à une contestation entre les habitants du village et le Comte d’Eze dont la traduction par Françoise Prost est la suivante :

 

« Dans le procès de la Comtesse Marguerite Laurence, veuve Chianea de St Etienne,

Contre

La Communauté d’Eze représentée par ses nouveaux Syndics et le Comte de ce lieu Pierre–Joseph Cortina

Nous avons reçu  les témoignages de la déclaration faite par M.Sauvaigo, représentant M le Comte d’Eze selon lequel tous les édifices à huile  et moulins à grains existant sur le territoire d’Eze sont en état de servir à la mouture  des grains  et à la trituration  des olives des particuliers d’Eze  à l’exception des édifices à huile existant dans la région de Saint Laurent, sur le territoire d’Eze ; nous avons également reçu les déclarations de Vittor Fighiera et Bartholomeo Fighiera, Syndics de la Communauté dudit lieu selon lesquelles la plupart des  édifices de moulins se trouvent en très mauvais état à tel point que les particuliers d’Eze ne peuvent pas triturer leurs olives, moudre leur grain, ni même  cuire leur pain  car ils trouvent  leur four également  en très mauvais état.

 

C’est pourquoi M…Filippo  Olivari, expert choisi  par M. le Comte  et M. Gionantonio Passerone, expert désigné pour représenter la Communauté d’Eze ont été mandatés pour effectuer une visite des édifices à huile, moulins à grain et fours  afin de déterminer  s’ils sont en bon état ou non et s’ils sont aptes à remplir leur fonction, à l’exception  des édifices existant dans la région de S. Lorenzo étant donné les constatations mentionnées ci-dessus  selon lesquelles ils ne sont pas en état d’être visités à la suite des dommages occasionnés par la chute d’un rocher qui est tombé dessus ; cette visite, pour le moment, se fera aux frais de la Communauté d’Eze et enfin de qui de droit, visite prévue lundi prochain à dix heures du matin , en commençant par une visite des édifices de l’Ariane puis de l’édifice de « sotto villa » ainsi que du four qui a été construit en ce lieu, puis comme les rapports devront être présentés devant  notre secrétaire nous fixons la date du vendredi suivant à partir de deux heures de l’après midi pour une présentation des déclarations . Si l’une des parties ne présente pas son expert on s’en tiendra au rapport présenté. Déclarant qu’il n’y a pas lieu de frais de procès de la part de Madame la Comtesse de Santo Stefano au motif des réparations desdits édifices et moulins demandées, nous prenons acte de  la protestation que les Syndics adressent à la Comtesse d’Eze ici présents pour  leurs journées et dépense respectives.

 

Nice Dix-sept mars 1751

 

Albini »

 

A propos du four, on peut lire dans le dossier concernant la vente des biens de l’émigré Peyre de la Coste « le four dans l’enceinte de la dite commune…le tout en mauvais état exigeant des réparations »

Il y eut de nouveau des contestations avec la Comtesse Marie Françoise Elisabeth Peyre de la Coste en 1760 racontées par Charles Alexandre Fighiera () page 138

 

Moulin à sang

Selon Fighiera () page 146, "Le Comte d'Eze construisit en 1636 un édifice à sang" c'est à dire mû par une bête de somme.

Moulin de Sotto Villa

 

43°43’40.00 N, 07°21’52.44 E, H=270m

L’édifice de Sotto Villa ou Souta Villa est il le moulin dit actuellement « moulin oublié » que l’on atteint en prenant le chemin Nietsche à partir du village

Photos ci-dessus de gauche à droite: ensemble et bassin, détail bassin, roue à rayons métalliques peu visible

Photos ci contre de gauche à droite:

Emplacement roue du mouilin. On distingue le trou dans le mur où passait l'axe

détail cuve et meule

 

Photo B.Mingalon

Au-dessus de ce moulin sur une sorte de petit plateau on peut observer le bassin d'alimentation de dimensions environ: 4mX10mX2.5m.

Il reste un peu d'eau au fond

Ce moulin actuellement en ruines avait été racheté par la Mairie puis revendu à un particulier. Une roue n’est pas d’époque.

Il pourrait s’agir du moulin cadastré C4 au lieu-dit "la Coualla" (La Colle) lot 554 appartenant à Paul Fighiera. A une certaine époque un propriétaire aurait voulu en faire une sorte  de halte musée.

Effectivement un acte du 26 fructidor an II figurant aux archives départementales :

AD ref 1Q10 5 vendémiaire an III (5 septembre 1794?), mentionne qu’un moulin sous le nom de dessous la commune a été confisqué au Comte Jean Jérome Peyre de la Coste et adjugé à Honoré Figuiere « moulin à huile connu sous le nom de dessous la commune…. le tout en mauvais état exigeant des réparations »

 

Mais il est aussi question d’un four construit en ce lieu. Ce "lieu" pourrait qualifier le village car le 26 fructidor an II on parle d’un four dans l’enceinte de la dite Commune

 

Moulins de Saint Laurent

 

En ce qui concerne le quartier de Saint Laurent le rapport parle « des édifices ». Ce terme correspond à des moulins à huile (defissi)

Or des recoupements faits par ailleurs laissent supposer qu’il y a eu trois moulins dans ce secteur.

 

Moulin dit de la chapelle Saint Laurent

Des remerciements sont adressés à M Jean-Claude Scatena et son épouse Mme Danièle Scatena née Dauby qui ont permis d'accéder à leurs archives familiales

              

De gauche à droite: photo ancienne du moulin et de l'aqueduc, vue depuis l'est, le pressoir, éléments récupérés du moulin

Il se trouvait à hauteur de la propriété Azurial, et devant une maison au droit du vallon du Seriers. Un peu à l’est de la propriété Azurial et devant cette maison on peut voir un pressoir de moulin à huile. La maison remaniée et restaurée était anciennement un moulin. Derrière cette maison on voit l’aqueduc et du côté ouest contre la maison on distingue l’emplacement de la roue. Il n’est pas possible de dire pour l’instant si à l’intérieur de la maison des vestiges du moulin ont été conservés malgré les transformations. Heureusement un ancien propriétaire a conservé des photos de l’intérieur avant remaniement où l’on voit un certain nombre de composants du moulin.

Un chemin à l’est de cette maison rejoint la chapelle Saint Laurent.

Ce moulin n’est pas mentionné dans le récit champêtre du Comte Renaud de Falicon de 1842. A-t-il été créé postérieurement, en remplacement du moulin de la Fuont qui aurait été arrêté en 1853 comme indiqué par Ch A Fighiera.

Ce moulin aurait été construit en 1856, soit un hiatus de trois ans après l’arrêt de celui de la Fuont

 En 1927 a été créée la Société Terrienne de la Cote d’Azur qui a édité un document intéressant à plusieurs titres intitulé Domaine de Saint Laurent.

Ce document nous est parvenu grâce à l’amabilité de Monsieur et Madame Emile Calvin.

On y voit le moulin depuis la route  CD 45

Moulin dit de l’Avalanca

 

Il y aurait eu un autre moulin dans le secteur de l’Avalanca qui selon Charles Alexandre Fighera aurait été emporté par un éboulement important en 1802. Il a écrit un article à ce sujet dans Nice Historique  de 1927 pages 212 et 213, et dans son ouvrage sur Eze () page 326 et 327. Cet éboulement serait parti de très haut et aurait touché les quartiers Amendairrea, Bessone, Conseu, Toscana, Lo Tue et Saint Laurent

Ce moulin était alimenté par le ruisseau de la Salette

Le 19 juillet 1788 le conseil communal  a intimé l’ordre aux frères Rossetti de la Turbie qui possédaient des terrains au quartier Saint Laurent de remettre le chemin d’Eze au quartier Saint Laurent en l’état. Il semble qu’ils l’avaient détourné et des risques d’avalanche en avaient résulté.

 Aux archives départementales ref AD  E074 012 dossier 1774-1791 figure le rapport de l’arpenteur royal Angelo Ghiotti  du 27 septembre 1788, étudié par ailleurs. Il a examiné l’état des routes à l’est du village, notamment celle allant vers le quartier Saint Laurent et celle allant vers la Turbie, suite probablement au conseil communal du 19 juillet.

Selon CH A Fighiera :

« Des deux « édifices » adjugés en 1794 au citoyen prêtre Honoré Fighiera, celui de St Laurent est emporté par l’éboulement qui avait dévasté le quartier en 1802… »

Effectivement un acte du 26 fructidor an II mentionne qu’un moulin dans le quartier Saint Laurent a été confisqué au Comte Jean Jérome Peyre de la Coste et adjugé à Honoré Figuiere () «  sur le troisième lot du moulin à huile provenant dudit émigré  (Peyre de la Coste) au quartier de Saint Laurent …. le tout en mauvais état exigeant des réparations »

 

 

Moulin de la Fuont

 

« … en 1806, la Commune constatant que l’édifice de Saint-Laurent n’existait plus, et que celui de Souta Villa était en mauvais état décide de construire un « édifice » à proximité du village, au quartier de la Fuont mais par suite de diverses circonstances : retards dans les travaux puis insuffisance de l’eau nécessitant l’utilisation d’une bête de somme … l’édifice cessa ses activités, en 1853. La Commune donna quittance de tous les loyers échus et permit aux locataires de reprendre les engins, ustensiles et accessoires de l’édifice. »…

(Ad E 074/102, 1M1)  ce document traite de l'adjudication de la construction d'un moulin à huile à Honoré Véran le 3 août 1806.

Le moulin de la Fuont se trouvait  à l’est du village, au fond du vallon où passait le chemin de la Turbie avant construction du pont de la Moyenne Corniche  et du pont actuel en aval. Ce pourrait être le moulin cadastré C2 parcelle 155 sous le nom de Asso. Il n’y a plus de trace visible de ce moulin. Sous une maison on voit la sortie d’un canal qui pourrait être l’évacuation de l’eau utilisée pour l’ancien moulin.

A la demande de l’Intendant Général Comte Crotti, un rapport a été fait par Ludovico Scoffier  expert, pour la remise en état de ce moulin. Ce rapport en italien est difficile à lire à cause du graphisme. C’est dommage car il est très détaillé en 27 points et il décrit précisément les travaux à faire pour chaque partie d’ouvrage, avec des prix unitaires et des termes techniques avec leur nom officiel et leur nom courant.

Il décrit les travaux de maçonnerie, d’enduits, pièces en bois, fenêtre et porte et travaux de serrurerie.

La qualité des pierres et des sables ainsi que des bois selon les ouvrages est détaillée.

La dépense totale estimée était de 4131 lires.

A la fin du rapport il s’est intéressé à l’alimentation en eau.

 

Moulin des Pissarelles

 De gauche à droite : vue générale de la baie de Saint Laurent; la maison sur l'emplacement du moulin et l'avacuation de la source; le nom sur le portail; le plan des archives départementales

Mais un certain Gastaldi aurait eu l’autorisation à la suite de cette catastrophe de 1802 de créer un moulin à farine près de la mer.

Toujours, selon Fighiera () page 353  :

 « En cette même année 1806 où la Commune commençait la construction d’un « édifice » au quartier de la Fouont, un Turbiasque, Joseph Gastaldi, construisait un moulin au quartier des Pissarelles. Le 19 juin 1803, il avait présenté une requête au maire d’Eze, Louis Figuiere, où il exposait qu’il avait formé le projet d’édifier un moulin dans ce quartier en utilisant l’eau d’une source communale. Le maire considérant que ce projet était d’une grande utilité et que la source des Pissarelles s’écoulait sans aucune utilité, avait transmis cette requête au sous-préfet et l’affaire avait suivi son cours. Le 14 novembre 1806 un arrêté préfectoral donnait à Gastaldi l’autorisation définitive et en précisait les conditions, notamment concernant la fixation du prix du droit de mouture pour les habitants d’Eze… Après 1818, où la Trinité sera érigée en commune, le moulin du quartier des Pissarelles sera le seul qui restera sur le territoire de la commune d’Eze. Les deux fils du Médecin (meunier et médecin ? à moins que le meunier ait eu un fils médecin ? Joseph Gastaldi, Paul, chirurgien et Joseph procureur près le Sénat de Nice en hériteront ».

Dans un récit poétique écrit en 1842 probablement par Joseph ou Octave Renaud de Falicon il est question du moulin de la plage.

Quand le châtelain de Saint Laurent et l’auteur du récit quittent le château pour aller au moulin ils grimpent un coteau escarpé d’où ils voient au couchant le château. Ils sont donc partis vers l’est et sont peut être montés vers Costa Plana en franchissant le vallon du Sériers suffisamment en amont car au niveau du château il s’approfondit beaucoup, pour redescendre sur le moulin des Pissarelles, qui est décrit  comme étant « dans un rentrant formé par l’enfoncement de deux rochers taillés à pic »

Puis le récit continue : « bien qu’étouffés dans un espace rétréci, les sourds mugissements des vagues s’enfournent dans les cavernes… le meunier, fit bâtir le moulin, c’est lui qui l’a rendu accessible aux hommes en  tailladant les blocs… ce roi meunier, en bonnet de coton bariolé… (est) blanchi par la farine et par les ans »

Effectivement la villa actuelle dite moulin des Pissarelles se trouve entre deux falaises.

Contre la villa et à l’ouest de la villa coule un ruisseau qui est très abondant en mars.

Pour l’instant il n’a pas été possible de savoir si dans la villa ou à l’arrière subsistent des vestiges de l’ancien moulin.

Le moulin de Joseph Gastaldi est figuré sur le Cadastre napoléonien (Barnessa D1) : lot 4 : moulin à farine, lot 5 : bâtiment rural, lot 6 : réservoir.

Dans la matrice cadastrale (napoléonienne), la section D s’ouvre sur une page indiquant : Maisons 46, fours à pain 7, Moulins à huile 2.

Aux Archives Départementales des Alpes- Maritimes (sous la référence doc CE M 0354 du 31/12/1808 au 22/09 1809) figurent les correspondances concernant l’enquête sur les moulins en activité dans le département : instructions ministérielles et préfectorales et réponses des maires assorties de tableaux communaux:

Un recensement des moulins à farine avait en effet été demandé par le préfet Dubouchage en janvier 1809

Le 27 février 1809 le Maire de la Commune « d’Eza » écrivait à Monsieur le Préfet du Département des Alpes-Maritimes : «  J’ai l’honneur Monsieur le Préfet de vous transmettre ci-inclus, l’état des moulins qui existent dans cette Commune conformément au modèle joint à votre lettre en date du 18 janvier dernier, J’ai l’honneur de vous saluer avec le plus profond respect. L. Figuiere »  est annexé à cette lettre un document intitulé : Etat des Moulins à farine actuellement en activité dans la Commune d’Eza »

Dans la case «  nature des moulins » est cochée : « à eau »

          à « roue horizontale » 

nombre (peu lisible) 1 ?

          qualité des moutures «  à la Lyonnaise »

          poids des farines qu’ils peuvent faire par jour : 32 quintaux

          nom des lieux d’où l’on tire les meules : Fregieux (Fréjus), ou de la Ligurie.

 

Le troisième document est un texte écrit en italien de G. Casalis () datant de 1840

 « A peu de distance du port (il s’agit de l’anse Saint Laurent)  se trouve un moulin dans une position « vaga » (agréable), peu au dessus du niveau de la mer : ici d’un rocher surgit une source d’eau abondante »

 

Dans le résumé du Directeur des Contributions du 14 août 1874 il est question de deux moulins à huile. En effet dans la matrice cadastrale (napoléonienne), la section D s’ouvre sur une page indiquant : Maisons 46, fours à pain 7, Moulins à huile 2.

 L’un serait celui situé à côté d’Azurial, mais l’autre serait il en fait celui à farine des Pissarelles ?

En 1864 en vue de la création de la voie ferrée ont été dressés des plans pour les expropriations.

Sur un de ces plans on voit bien le moulin des Pissarelles, un chemin le reliant à l’anse Saint Laurent puis vers le Prieuré, un autre se dirigeant vers l’Est dit chemin du moulin puis chemin de Saint Laurent à la Turbie.

Les moulins de la Turbie se trouvaient très à l’Est de la Tête de Chien dans le vallon de la Noix. On peut penser que le moulin des Pissarelles pouvait être utilisé par des paysans de la Turbie dont le territoire s’arrêtait à quelques dizaines de mètres à l’est du moulin ;

Gastaldi avait des propriétés dans le secteur

 

Notes

A l’anse de Saint Laurent, en amont du talus de la voie ferrée en rive droite du vallon on peut voir cinq grosses pierres incluses dans un mur de soutènement en pierres sèches qui fait suite au mur d’arrêt du remblai de la voie ferrée, une en rive gauche un peu plus haut, et une en aval du tunnel entrainée par les eaux probablement

Ces pierres ressemblent à des tambours de colonnes mais ne sont pas entièrement circulaires et comportent des parties droites.

Elles ont toutes la même dimension approximative et environ 50 cm d’épaisseur. Leur diamètre parait trop petit et leur épaisseur trop importante pour avoir constitué des roues de moulin. Pour l’instant on ne comprend pas leur présence à cet endroit. Elles ont été utilisées au moment de la construction de la voie ferrée.

Le "port" de Saint Laurent a  été actif au moins jusqu'en 1860, peut être accessoirement poiur la contrebande

 

Sur le parking principal du village, on peut observer une meule circulaire et dans le jardin qui se trouve en amont de la Mairie dans la montée du village, on peut voir un élément de pressoir dans un mur de soutènement. Une partie de ces éléments proviendrait du moulin de la  Fuont, le reste serait de provenance extérieure au village

 

 

Bibliographie

Sourgentin N° 183 octobre 2008 – Moulins – Jacques Dalmasso – moulins à grain au début du XIXème siècle

 

Document 03E 023/248 notaire Arnulf de Nice f° 273 8 nov 1864: dépôt de plans parcellaires de l'emprise de chemin de fer (notamment à Eze) et
doc 03E 101/113 Notaire Bottoni Villefranche-sur-Mer: dossier consacré aux actes passés entre la Compagnie PLM et les particuliers pour acquisition des terrains avec plan des parcelles expropriées par ordonnance du tribunal civil de Nice du 3 août 1864 (notamment à Eze).

Fighiera Charles Alexandre - Eze - éditions Serre 2000