Mise à jour octobre 2019
Le mécanisme de ces fours a été décrit par Daniel Mercadier () page 72 et 73. Cyril Isnard () page 128, mentionne également l’exploitation du gypse à Pélasque dans la Vésubie.
Il existait jadis plusieurs fours à plâtre sur la rive gauche de la Roya
Ils appartenaient à la Commune et étaient loués à des particuliers
Voir cadastre section d3 polygone A
Etat de section quartier Agairas page 67, parcelles 519, 520, 521, 524
Etat de section quartier Caussinière page 68, parcelle 570 Etat de section Page 68 parcelle 571, quartier Causset |
Coordonnées estimées
Elles ont été reportées sur le plan au 1 :25000 ème
519, 520, 521 : 43° 56’ 50,1 N, 7° 31’ 14,0 E
570 43° 56’ 30,4 N, 7° 31’ 09,2 E
571 43° 56’ 29,6 N, 7° 31’ 09,2 E
Ce four situé au lieudit le Fournas (le grand four en dialecte) est une ancienne fabrique de plâtre. Il se trouve sur l'ancienne route de Castillon après la borne kilométrique 54, après le pont sur lequel se trouve la borne hectométrique 3, en allant vers Castillon.
La structure est en bon état sauf la toiture qui a disparu.
Au niveau de la route, se trouve le puits circulaire, la pierre à plâtre était broyée après cuisson dans le four situé au niveau 1. La piste empierrée au même niveau servait au déplacement du mulet actionnant la meule (moulin à sang).
Ce bâtiment a été construit probablement après 1864 car il ne figure pas sur le cadastre de 1863. Selon Monsieur Roger Gnech de Sospel, une personne qui effectuait le transport du plâtre entre les deux guerres se souvient qu'en 1920 ce four ne fonctionnait plus. Il est marqué FP sur l'extrait de la carte d'état major.
Selon la même source, « cette fabrication serait intermédiaire entre l'antique cuisson de caractère familial, dont on retrouve les traces dans la campagne et les petites exploitations industrielles qui ont fonctionné jusqu'après la seconde guerre mondiale. »
Monsieur Gnech nous a précisé : « Chauffage au bois, ce four était dénommé four culée à marche intermittente à longues flammes. Dans ce mode de fabrication le savoir-faire était primordial. Cette cuisson terminée, les morceaux triés étaient concassés sur la piste circulaire empierrée à l'aide d'un manège et d'une potence, fixée sur la poutre en bois, et soutenant la meule de pierre. Le plâtre obtenu était stocké dans le silo évasé à cet effet. La porte permettait le chargement sur une charrette grace à la position du bâtiment au bord de la route. »
Un peu plus loin se trouvait la plâtrière de saint Pancrace, en ruines.
Ce four est mentionné dans l'ouvrage « Patrimoine des communes des Alpes Maritimes » au sujet de Sospel, mais sans détails.
Cadastre 1873
Une visite sur place n’a pas permis de les localiser à cause des pentes et de la végétation
Une visite sur place a permis de voir des ruines de bâtiments sans signification caractéristique
Ce four mentionné dans PCAM (1), page 444, comme datant du XIXeme siècle, a été décrit de la façon suivante « le four se composait de trois parties distinctes, la réserve de bois, le four proprement dit et une pièce réservée au concassage du plâtre. La fabrication du plâtre demande moins une température élevée qu’une longue durée de chauffe. Le plâtre produit sur place avait la particularité d’être coloré en rose ; de nombreuses maisons des environs utilisent ce matériau de construction, mêlé à la chaux. »
Dans la végétation on distingue les deux entrées de four qui faisaient environ 60 cm de large et l’on aperçoit le toit des fours mais il n’a pas été trouvé trace de cheminée.
L’extérieur des fours est en arrondi.
FOUR A PLATRE DE ROURE 06420
Selon Simone Clapier Valladon () page 57, « le sieur Auvara Pierre demande l’autorisation d’établir un four à plâtre pour la durée de six mois sur le territoire de Roure au quartier Cialancias de Vouls et aussi de se servir du bois qui se trouve dans la forêt de Tigène »
Bibliographie
Clapier Valladon Simone - Roure - Des siècles et des jours
Isnard Cyril, Pays Vésubien N0 1 – 2000
Mercadier Daniel, Pays Vésubien N0 1-2000
Patrimoine des communes des Alpes Maritimes, éditions Flohic