Eléments historiques
A propos de Roquesteron, Edmond Rossi () page 195 a écrit : « supposé visité par les envahisseurs des siècles obscurs, comme les wisigoths d’Alaric en route pour Rome…
Il indique aussi qu’il figurait dans la liste des castra en 1200.
Selon PCAM () il aurait été détruit au XIV ème siècle.
B. Giauffret () a également écrit sur le village
Voir également le dossier Internet: champalaric
Prospections antérieures
Le site a été étudié par Octobon, Chéneveau et Georges Brétaudeau () page 346 qui mentionne un castellaras hypothétique.
Une étude sur Roquesteron Grasse a égelement paru dans Recherches Régionales
2001/ N°160 consultable sur Internet où les châteaux sont traités page 12 et suivantes
Prospection
Prospection Henri Guigues, Louis Carlot, Jacky Sarale, Raoul Barbès
Mise à jour février 2014
De gauche à droite: plan, photos: 2,3,4
De gauche à droite: donjon, porte état antérieur, état actuel photo 1, détail des trous dans la dalle
Sur la rive droite de l’Estéron se trouve le village médiéval (Vé la Ville) dominé par le château
En 2009 on voit encore quelques traces de murs dont un mur suivant la ligne de plus grande pente traversé par un chemin depuis la chapelle Sainte Pétronille.
Page 337 de PCAM on voit une photo du passage du chemin à travers le mur avant la restauration maladroite du porche.
La photo 1 montre la partie basse du mur. La photo 2 permet de voir des encoches qui ont été faites dans la dalle en calcaire, peut-être pour monter un échafaudage au moment de la construction du mur.
Le donjon ne peut s’atteindre que par escalade. Au sommet du rocher subsiste un morceau de mur. Au pied du donjon on peut observer un petit abri sous roche côté ouest avec un reste de porche prêt à s’écrouler et un muret.
Le site de la chapelle Sainte Pétronille était peut être intégré à la défense.
Sur la rive gauche de l’Estéron on voit des restes de culée d’un ancien pont au droit de la culée rive gauche du pont suspendu, qui devait aboutir en rive droite près de l’escalier qui permet d’accéder au haut du village.
Au droit de l’oratoire et au dessus de la route on voit des restes de construction. Il s’agissait peut être d’une tour, contrôlant le pont, sous toutes réserves.
De gauche à droite: abri sous roche, chapelle Sainte Petronille, ancienne culée de pont, oratoire en rive gauche
Bibliographie
Giauffret Baptistin - Roquesteron éditions Serre - Régionales
Rossi Edmond – Les châteaux du Moyen Age en Pays d’Azur – Alandis Editions 2003
Brétaudeau Georges – les Enceintes des Alpes Maritimes – éditions IPAAM 1996
PCAM – Patrimoine des communes des Alpes Maritimes – éditions Flohic 2000